La Chambre administrative de la Cour suprême vient de rejeter le pourvoi du Port autonome de Douala contre le consortium Bolloré/APMT sur le Terminal à conteneurs du Port de Douala-Bonabéri.
Concrètement, le tribunal, à travers cette décision, vient purement et simplement demander au PAD de suspendre la procédure de sélection d’un nouveau concessionnaire, et de maintenir l’actuel opérateur sur le Terminal à conteneurs.
Joint au téléphone par bougna.net ce soir, Raoul Simplice Minlo, le chef du département de la communication au Port autonome de Douala tente de relativiser cette décision rendue par la Chambre administrative.
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« Aucune décision judiciaire, y compris celle qui vient d’être rendue en défaveur du PAD par la Cour suprême, n’a un impact sur la fin de la concession de Douala International Terminal, le 31 décembre 2019 et le départ de DIT », réagit-il.
Avant d’ajouter que « Le PAD n’est d’ailleurs pas tenu de lancer un nouvel appel d’offres et décidé de gérer son terminal à Conteneurs en régie. Le décret du 24 janvier 2019 lui en le pouvoir ».
Cette nouvelle tombe quelques jours seulement après la décision de Cyrus Ngo’o, Directeur général du Port autonome de Douala, de reprendre la gestion et l’exploitation de ce terminal jadis confié au consortium Bolloré/APMT.
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Une décision qui avait alors alimenté une rumeur faisant état d’une tentative de sabotage du système informatique du Terminal à conteneurs du Port de Douala-Bonabéri par la filiale du groupe français.
La justice, à travers ce jugement, s’aligne ainsi sur la récente décision du Président de la République, Paul Biya, de suspendre la procédure d’attribution de la concession à un nouvel opérateur. Nous reviendrons sur ces informations.
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