Réduire le salaire de son Directeur Général de 35%, et celui de ses cadres supérieurs de 25% pour compenser l’impact du Coronavirus sur les caisses de l’entreprise, c’est la solution que vient de prendre Kenya Airways.
La compagnie aérienne, frappée durement par l’épidémie du COVID-19 au Kenya, a, depuis le 25 mars, suspendu 70% de ses opérations internationales.
« Nous continuerons à exploiter des vols de fret en particulier afin d’être disponibles pour offrir des services d’urgence ou des fournitures indispensables. Dans l’intervalle, nos vols intérieurs vers Mombasa et Kisumu restent opérationnels », explique notamment Allan Kilavuka, CEO de Kenya Airways.
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Cette deuxième crise plonge une fois de plus le géant kenyan du transport aérien dans une crise financière. En effet, depuis juillet 2019, le gouvernement de Uhuru Kenyatta, a clairement montré sa volonté de nationaliser Kenya Airways.
Ceci, pour mieux soutenir les finances de cette entreprise qui présente des bilans déficitaires depuis plusieurs années. Si le plan de nationalisation aboutit, l’Etat prendra 49% devrait racheter les 49% des parts détenues par les autres actionnaires, précise l’agence Ecofin.
Kenya Airways dessert 54 destinations dans le monde, dont 41 en Afrique. Chaque année, la compagnie transporte plus de quatre millions de passagers en moyenne par an avec une flotte constituée de 36 appareils « parmi les plus jeunes d’Afrique » dont un Boeing 787 Dreamliner.
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