Evolution à pas de tortue sur la section Akokan-Batouri (route Mandjou-Batouri). A quelques mois de la livraison des travaux, le chantier de l’entreprise ZTCC affiche 52%. Pour une consommation des délais de 88%.
Selon SCET-TUNISIE / INFRASOL, la mission de contrôle, ces retards dans l’exécution des travaux sont en partie dus à une « démobilisation totale » de l’entreprise. Ceci malgré la note du 31 mars 2020 dernier, dans laquelle Emmanuel Nganou Djoumessi rappelait aux Maîtres d’œuvre la nécessité de poursuivre les travaux malgré le contexte sanitaire difficile.
Mais l’épidémie n’est pas la seule difficulté rencontrée par l’entreprise. Les ingénieurs de ZTCC se plaignent de la non-libération des emprises. Les réseaux CAMWATER et CAMTEL qui sont encore présents. Notamment entre le PK 32 et le PK 39. Il en est de même pour les habitations et les tombes, qui n’ont pas encore été déplacés.
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Des contraintes qui, défend ZTCC, n’ont pas empêché quelques avancées. Ce 30 avril 2020, au cours d’une vidéoconférence organisée par Emmanuel Nganou Djoumessi, les ingénieurs de l’entreprise ont annoncé une progression au niveau des terrassements de 88%. « Exceptée la traversée urbaine de la ville de Batouri, soit 38 Km sur 45 kilomètres ».
Selon ZTCC, 11 Dalots sont déjà achevés sur les 18 qui sont à construire. Et sur les 25 buses inscrites dans sa feuille de route, sur 22 sont achevées, confirme SCET-TUNISIE / INFRASOL.
Qui ajoute qu’« Au même moment, le montage de la centrale à béton est déjà achevé et sa mise en service est imminente. Aussi, l’entreprise ZTCC en charge de la réalisation de cette importante infrastructure annonce l’acquisition du rouleau compacteur et du distributeur de bitume ».
Réagissant à ces présentations, le Maître d’Ouvrage a annoncé des payements à la suite de la régularisation d’un payement en cours. Pour la libération de l’emprise, l’ingénieur de l’Etat a conseillé à l’entreprise de procéder à une identification des réseaux.
La section Akokan-Batouri fait partie de la route Mandjou-Batouri. Un chainon de l´axe Bertoua-Batouri-Kendzou-yokadouma-Moloundou qui devrait permettre de désenclaver la région de l’Est.
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