Directeur IUT Haguenau, il présente le rôle que va jouer son établissement dans le cadre du partenariat qui lie les différentes universités.
Monsieur le directeur, vous venez de prendre part au séminaire de présentation du projet « Etude de faisabilité pour la création d’un centre de formation et d’études techniques pour les métiers portuaires et maritimes. En quoi consiste ce projet, concrètement ?
La coopération entre les UIT d’Alsace et les UIT camerounais qui existe depuis très longtemps. Nous avons été sollicités dans le partenariat avec l’Université de Douala pour apporter notre expertise au niveau des blocs de compétence dans les métiers du complexe industriel de Kribi. Ça c’est la première composante. Trouver des métiers où on veut former. C’est-à-dire avoir une sorte de Campus des métiers, des qualifications, pour créer des diplômes pour le territoire de Kribi et tous les départements qui répondent aux besoins du port. Pour que les gens puissent être formés, et puissent trouver du travail.
La deuxième expertise réside au niveau de la gouvernance. En tant que directeur, on a un certain nombre d’idées qui peuvent être proposées pour avoir une gouvernance originale avec quatre acteurs. Le Port, les entreprises de Kribi, la Communauté urbaine, et évidemment l’université de Douala qui sera le partenaire focal.
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La troisième partie, on a aussi des partenaires au niveau architectural où on va signer un partenariat avec l’ESSACA (Ecole d’architecture de Yaoundé), proposer une étude préliminaire, une étude de faisabilité, une fois qu’un site sera pressenti. C’est en cours, ça devrait être assez rapide. Normalement, à la fin de notre étude qui doit aller vite, pour fin juin, on aura des esquisses, des avant-projets sommaires, et des premiers éléments de visibilité architecturale d’un centre, et surtout une projection à plusieurs années, puisque tout doit être évolutif.
Peut-on déjà avoir une idée des cursus qui seront proposés ?
La logistique (logistique portuaire), la maintenance, l’agroalimentaire et l’agronomie (tout ce qui se développe autour de l’agriculture dans la région. On aura également potentiellement du génie civil, puisqu’on a encore beaucoup de choses à construire. Des services, et des choses un peu plus d’avenir. Comme les ports du futur, les objets connectés, la cybersécurité. Je crois que c’est un Centre de recherche des nouvelles solutions pour un port du futur.
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