Rester le plus près du tracé actuel pour éviter d’éventuelles complications, c’est l’option choisie par Emmanuel Nganou Djoumessi pour achever rapidement (avant la CAN 2020 qui se jouera en 2022) les voies de raccordement de l’autoroute Yaoundé-Douala.
Mais cette option, bien qu’apparemment facile, reste complexe. D’abord parce qu’elle ne permettra pas d’échapper aux très sensibles expropriations des populations. Mais aussi parce qu’elles engendrent des coûts (travaux d’aménagement) qui ne sont pour l’instant pas encore connus.
« Nous avons pu les identifier les voies de raccordement pour maîtriser davantage les dossiers d’expropriation. Une commission d’évaluation siègera chez nous pour évaluer tous les biens qui doivent être expropriés », explique Ermi TAREK, le Chef de la Mission de contrôle.
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« L’entreprise nous a présenté le dossier d’expropriation de ces raccordements, en respectant les OS qui ont été édictés par le Maître d’Ouvrage, et en respectant les instructions qui ont été données pour ne pas gêner leurs activités. Qu’elles soient économiques ou sociales, y compris les déplacements », ajoute-t-il.
Mais il y a d’autres problèmes. L’aménagement d’autres voies de contournement (déviations) qui pourraient être utilisées par les populations pendant les travaux d’aménagement des voies de raccordement. Là aussi, les coûts ne sont pas encore connus.
« Nous avons pu identifier quelques déviations que nous allons utiliser sur le linéaire de ces raccordements. Le dossier d’évaluation et d’estimation du coût est en train d’être élaboré. Une fois qu’il sera élaboré, nous ferons savoir au Maître d’Ouvrage le coût global du projet. Là, nous maîtrisons le coût global de notre route (entre le PK0 et le PK60). Il nous reste maintenant l’estimation du coût du raccordement », attend le Chef de la Mission de contrôle.
L’Autoroute
Sur les 60 premiers kilomètres retenus pour la première phase, le chantier de la China First Higway Engineering Company (CFHEC) affiche un taux d’exécution de 115% (au 06 mai 2021).
Du PK00 au PK40, tous les ouvrages sont achevés. La couche de forme en grave bitume, la couche de fondation, la couche de base, ainsi que la couche de roulement, sont mises en œuvre. L’entreprise a déjà commencé la pose des panneaux de signalisation.
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Du PK40 au PK60, les ingénieurs s’affairent à la pose des enrobés, et la construction du dernier ouvrage, a pu observer Emmanuel Nganou DJOUMESSI, le Ministre des Travaux Publics, au cours d’une visite de chantier ce même jeudi.
« Nous sommes en train de réaliser les ouvrages de drainage. Nous sommes en train de construire les ouvrages sur la rivière Manyaï. Il s’agit d’un ouvrage qui est dans le planning des travaux. Il nous reste la réalisation d’un tout dernier passage au PK56. L’enrobé et la chaussée se font d’une manière normale, malgré la cadence des pluies. Nous sommes en train de planifier nos travaux en fonction de la météo », a expliqué Hermi TAREK, le Chef de la Mission de Contrôle.
Pour rappel, les travaux de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala ont démarré le 13 Octobre 2014. CFHEC doit construire une infrastructure d’une largeur de 33,50 m. Avec une chaussée de 2X2 voies de 75m chacune extensible à 2X3 voies.
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