Selon des informations rapportées par le journal « Voix du consommateur », CAMI Motors, filiale du groupe CFAO, a procédé au licenciement d’une trentaine de ses employés pour « motif économique ».
Dans une lettre adressée à un employé et parvenue à notre rédaction, Thérèse SUGA, Directrice des Ressources humaines, agissant pour le Directeur Général, explique les raisons de ces licenciements.
« Cami vient en effet de clôturer une troisième année économique difficile, au cours de laquelle une recapitalisation a dû être opérée, et ce par des actionnaires n’ayant pas perçu de dividendes les deux années précédentes. La crise de COVID-19 et les tensions de stocks à l’échelle mondiale sur la production des véhicules légers, entre autres facteurs, rendent incertaines les perspectives à venir », écrit-elle.
« Outre les éléments économiques, il nous est donné de constater, au terme d’une analyse des emplois, et de l’organisation du travail, que les évolutions de l’entreprise et les ambitions qu’elle se fixe imposent une restructuration, avec des impacts sur les emplois », ajoute-t-elle.
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Ces explications ne suffisent pas pour convaincre les personnels licenciés, qui considèrent la décision de leur employeur comme étant un licenciement abusif. « C’est inhumain et irresponsable de mettre à la porte à la veille de la rentrée scolaire des chefs de famille. Ce sont des licenciement ciblés et abusifs que le top management de CAMI veut faire passer sous le fallacieux prétexte de licenciement économique », s’indignent-ils.
Une version partagée par « La Voix du consommateur », qui rappelle qu’il y a quelques mois seulement, en septembre 2020, Pascal LOUCHELART prédécesseur de Denis ZAPPULA, le Directeur Général de CAMI Motors Cameroun, déclarait avoir laissé une entreprise en bonne santé.
« Après avoir changé le business model au sein de Cami au Cameroun et retrouvé la rentabilité, je rejoins CFAO Sénégal pour relever des nouveaux défis : développement des parts de marchés, nouvelle organisation et implantation, nouveau projet de production et amélioration des résultats », écrit-il sur son profil LinkedIn.
Le journal fait également remarquer que l’entreprise a pris la décision de licencier de manière humiliante près de 34 salariés en se focalisant uniquement sur la main d’œuvre locale plutôt que celle étrangère largement mieux rémunérée. Une version que nous n’avons pas encore pu vérifier.
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