Poursuite de la politique d’import-substitution, optimisation des recettes, renforcement de la compétitivité économique des entreprises nationales, et intensification de la lutte contre la fraude commerciale, en 2020, il ne fait aucun doute, les missions de l’Administration des Douanes seront renforcées.
Dans sa circulaire N°001 du 30 août 2021, relative à la préparation du budget de l’Etat pour l’exercice 2022, Paul BIYA fixe le cap. Comme le prévoit la SND30, l’année 2022 sera orientée vers la transformation structurelle de l’économie camerounaise, avec un « accent particulier sur la politique d’import-substitution, nécessaire pour renforcer la résilience de notre économie ».
Ainsi, en 2022, le soutien économique de l’administration des Douanes portera sur six points. La mise en œuvre des mesures douanières de renforcement de la compétitivité économique des entreprises nationales, d’industrialisation et de promotion du Commerce illicite.
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Le Président de la République instruit aussi la poursuite de la politique de l’import-substitution, à travers le relèvement de la taxation de certains biens pour lesquels le Cameroun est engagé dans un processus de production domestique, à l’exception des produits de grande consommation.
Sécurité transfrontalière
En matière de protection du tissu économique, Paul BIYA prescrit l’intensification de la lutte contre la fraude commerciale ; et le renforcement du dispositif douanier de surveillance aux frontières et dans le rayon des douanes pour une meilleure protection de l’espace économique national.
Le Président de la République recommande aussi l’optimisation du contrôle des flux aux frontières dans le cadre notamment du renforcement de la surveillance maritime et dans les plans d’eau.
Un signe d’écoute fort envoyé à Muhamadu BUHARI, le Président du Nigéria, qui a bien voulu accueillir sur son territoire la 8e session du Comité pour la sécurité transfrontalière Cameroun-Nigeria. Une assise stratégique, qui devrait donner un coup d’accélérateur dans la lutte que les deux présidents de la République mènent contre l’insécurité montée d’un cran dans les Zones frontalières respectives.
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Ce contrôle accru aux frontières ne devrait cependant pas nuire aux mouvements des marchandises. Dans sa circulaire, le Chef de l’Etat commande la facilitation des échanges, à travers la réduction des coûts et délais de passage des marchandises aux frontières.
Enfin, note le Président de la République, l’administration des Douanes devra dynamiser la démarche partenariale, à travers la multiplication des cadres d’échanges et de concertation avec la chaîne logistique et la communauté des affaires.
CAMCIS
De manière générale, le Président de la République fixe 10 orientations générales de la politique budgétaire. S’agissant de l’optimisation des recettes douanières, elle devra se traduire par la consolidation du processus de modernisation du système d’information douanier CAMCIS.
Notamment en ce qui concerne son maillage national et la mise en œuvre de ses modules complémentaires relatifs à la prise en charge des marchandises et au contrôle après enlèvement.
Ces objectifs, s’ils sont atteints, devraient, selon Paul BIYA, contribuer à la réalisation des prévisions de croissance du PIB réel, fixées à 4,4% en 2022. Avec un déflateur du PIB de 1,9%, un déficit budgétaire global, dons compris, de 2,0% du PIB ; et un déficit du compte courant, transferts publics inclus, de 3,5% du PIB.
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