Le bal des exposés des ministres devant la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée Nationale n’a pas encore débuté. Mais dans les différents départements ministériels, les équipes sont déjà dans les starting blocks pour préparer les documents (bilans et perspectives) à présenter aux représentants du peuple.
Selon nos informations, au Ministère des Travaux Publics (MINTP), tout est fin prêt pour respecter ce rendez-vous traditionnel et incontournable. Devant les députés, Emmanuel Nganou Djoumessi se devrait solliciter un projet de budget assez réaliste pour 2022.
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Une revalorisation de son enveloppe budgétaire de base de 10,8%. Elle passerait alors de 464,842 milliards de FCFA en 2021 à 521,665 Milliards de FCFA en 2022. Les financements extérieurs seraient plafonnés à 250 milliards, et les ressources internes ordinaires passeraient de à 173,028 (contre 169,800 pour l’exercice en cours).
« Ce projet de budget est conforme au cadrage du Premier Ministre, chef du gouvernement, et aux orientations du Fonds Monétaire International », confie une source généralement bien introduite au MINTP. En fait, les ressources sollicitées pour l’exercice budgétaire 2021 seront principalement orientées vers l’achèvement des projets en cours d’exécution, ajoute-t-elle.
La crise est passée…
BOUGNA n’a pas pu obtenir la liste des projets attendus pour 2022. Mais lors de la deuxième revue des projets en cours d’exécution organisée début novembre dernier, 25 projets avaient été évalués, dont une quinzaine attendus pour 2022 et (ou) 2023.
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Il s’agit par exemple des travaux de construction des bassins agricoles de l’Ouest, lot 1 (Baleveng-Bagang-Batcham-Mbouda-Galim Et Bretelles Mbouda-Bamesso-Galim-Balessing-Batcham Et Mbouda-Ngouaya-Bati) long de 110 Km.
Sont aussi attendus pour 2022, la route Awae-Esse (Lot 7A) ; et Esse-Soa (Lot 7B) ; la route Ngaoundéré-Paro, et Foumban-Koumpamatapit – Limite Ouest/Nord, pour ne citer que ces tronçons-là.
Le projet de budget du MINTP, bien qu’étant en hausse, sera donc plus réaliste. Il confirme le retour à la sérénité dans la mise en œuvre du projet de développement des infrastructures routières au Cameroun. Ceci, après une année 2020 au cours de laquelle l’enveloppe budgétaire de base du MINTP a perdu près de 13%. La coupe budgétaire avait été faite pour financer la lutte contre la crise sanitaire.
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