A la suite de la descente sur le terrain par la mission de la CPR-FC du ministère des Travaux publics (MINTP), Emmanuel Nganou Djoumessi a présidé le 02 août dernier une réunion de cabinet.
Il ressort de la concertation que sur le lot 2 A Ntui-Ndjolè long de 60 km y compris 73 km de route communale, le taux d’exécution des travaux est de 5,6% pour une consommation des délais 37,5%. S’agissant du lot 2 B Ndjolè-Mankim (36,7km), le taux d’avancement des travaux se situe à 6,42 % pour une consommation des délais de 37,5%.
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Parmi les contraintes qui plombent la bonne exécution des travaux figurent : l’arrêt des travaux de terrassement pour cause de pénurie de gasoil, le non-respect du planning d’exécution des travaux, la forte pluviométrie l’ordonnancement des tâches qui est approximatif.
Autres difficultés mises sur la table sont : la libération des emprises ; le déplacement du réseau électrique n’est pas encore effectif, le contrat du sous-traitant Eneo Cameroon est en attente de signature.
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« La mission de la CPR-FC dénonce entre autre le non-respect des recommandations de l’administration et de la mission de contrôle par l’entreprise, la mauvaise organisation interne de l’entreprise caractérisée par un faible niveau de coordination des activités du chantier, le retard dans la mise en exploitation du concasseur », nous renseigne une source au Mintp.
Pour lever les contraintes à la bonne exécution des travaux, des prescriptions ont été formulées. Il a été instruit par le ministre des Travaux Publics, de consigner les dites recommandations dans un panneau à afficher à l’entrée des bases vie de l’équipe projet, et servir une mise en demeure à évaluer dans un délai de 21 jours.
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Rappelons qu’après des tractations et la remise en cause du favori Sinohydro, c’est l’entreprise chinoise China Railway 20 (CR20), qui a été déclarée adjudicataire du marché de construction de la route Ntui-Mankim (96,7 km) sur la nationale N°15. Au mois de mars dernier, China Railway percevait une avance de 11,7 milliards de FCFA pour la relance des travaux sur une enveloppe de 60 milliards alloué au projet et pour un délai maximal de 24 mois.
ALIYA ABOUBAKAR