C’est un communiqué sans équivoque que vient de signer Ibrahima YAYA, le Président du Groupement des Transporteurs Terrestres du Cameroun (GTTC), à l’endroit de ses membres. Principalement ceux effectuant du transport en transit des hydrocarbures à destination de la République Centrafricaine.
Les camionneurs de ces derniers, constate Ibrahima YAYA, ne respectent pas l’obligation de dépotage à Bangui, destination finale du carburant en transit. Une pratique pourtant « strictement interdite » par le GTTC prendre cette interdiction « conformément aux dispositions de la convention inter-état Cameroun-RCA en matière de transit ».
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« S’il s’avère que la livraison doive se faire impérativement hors dépôt, le marqueteur doit au préalable s’adresser à des transporteurs de nationalité centrafricaine. Si ceux-ci ne sont pas en capacité de le faire, contacter le propriétaire du camion camerounais pour négocier le prix de ce nouveau transport avec lui et non avec le chauffeur » recommande le président du GTTC.
« Le marqueteur étant tenu de garder pendant toute la durée de ce nouveau transport, la preuve de ses échanges avec le propriétaire du camion. Preuve qu’il devra présenter à toutes réquisition des forces de maintien de l’ordre centrafricain », ajoute le groupement.
En cas d’incident, ces échanges pourraient également être présentés au représentant local de la Fédération des transports de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (FETRANS-CEEAC) et au Groupement des Transporteurs Centrafricains (GTC). Un groupement avec lequel le GTTC a signé une convention de collaboration pour le suivi et le contrôle de l’utilisation du matériel roulant appartenant à ses membres en transit en RCA.
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Créé en 2018 à Yaoundé, le groupement des transporteurs terrestres du Cameroun (GTTC) est une organisation nationale qui représente les intérêts du patronat camerounais de l’industrie des transports. Elle compte plus de 3 500 membres.
