Les régions de l’Adamaoua, du Centre et du Sud, seront bientôt dotées de ponts préfabriqués de l’américain ACROW. Après la résiliation du contrat liant le Cameroun à l’entreprise américaine ELYPSE sur la pose des 55 ponts préfabriqués, le Ministère des Travaux Publics (MINTP) vient en effet d’attribuer quatre marchés pour une enveloppe d’environ 3,191 milliards de FCFA.
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La plus grosse enveloppe près de 2,450 milliards de FCFA sera versée à l’entreprise Nan Company Limited pour la réalisation de deux marchés. Le premier, portant sur la construction d’un pont ACROW sur l’itinéraire Foumban-Tibati-Ngaoundéré sur la Nationale 6 (environ 847,425 millions de FCFA).
Les mêmes prestations seront également effectuées par la même entreprise sur l’itinéraire Ambam-Minkan-Ma’an dans la région du Sud, pour un montant d’un peu plus d’1,603 milliard de FCFA.
Le Groupement First Services Mapo SARL pour sa part est déclaré adjudicataire des deux autres marchés. L’un sur l’itinéraire Elogbatindi-Memel 2 (dans la région du Sud,) et dans la région du Centre, Mission catholique Nguinda-Walla, pour un montant total tournant autour de 741,221 millions de FCFA.
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L’avis d’appel d’offre relatif à la construction d’un pont ACROW sur l’itinéraire Nkolandom (Inter N2)-Makomo dans la région du Sud, a été déclaré infructueux. Les entreprises concernées finaliseront dans les prochains jours, les procédures liées à la finalisation de leurs marchés, dans le but de démarrer les travaux dans les prochains jours.
« La reprise du projet sur plusieurs sites avait été annoncée par le Ministre des Travaux publics au courant de l’année 2022, ce en raison du retard accusé dans le renouvellement des financements extérieurs qui dure depuis deux ans, et dans le souci de rétablir le trafic sur certains axes routiers du fait de l’abandon des travaux sur le terrain », précise-t-on au MINTP.
En attendant la reconduite du financement extérieur, les travaux reprendront dans les prochains jours, sous financement BIP, en capitalisant les acquis initiaux, en ce qui concerne les équipements déjà acquis et stockés à Douala.
Soulagement ?
« La reprise du projet sur plusieurs sites avait été annoncée par le Ministre des Travaux publics au courant de l’année 2022, ce en raison du retard accusé dans le renouvellement des financements extérieurs qui dure depuis deux ans, et dans le souci de rétablir le trafic sur certains axes routiers du fait de l’abandon des travaux sur le terrain », précise-t-on au MINTP.
En attendant la reconduite du financement extérieur, les travaux reprendront dans les prochains jours, sous financement BIP, en capitalisant les acquis initiaux, en ce qui concerne les équipements déjà acquis et stockés à Douala.
L’attribution de ces marchés, qui marque le redémarrage du projet est un ouf de soulagement. Le projet lancé en 2018, était destiné à être livré en 2020. Dans un entretien accordé à BOUGNA en juillet 2019, Olivier PICARD, le Directeur Général d’ELYPSE, se montrait tout à fait optimiste quant au respect des délais.
Ceci, malgré les nombreux retards accusés dans l’exécution des travaux (seulement deux ponts avaient été posés sur les 55 prévus) et les désaccords existants entre l’entreprise et ses sous-traitants.
« C’est toujours difficile, quand on dit qu’on a des problèmes avec les sous-traitants. Nous avons eu des problèmes avec un certain nombre de sous-traitants. Il y a eu des erreurs dans la sélection…Nous avons aujourd’hui des sous-traitants qui sont extrêmement fiables, en lesquels nous avons extrêmement confiance », avait déclaré-il déclaré.
Avant de terminer que : « Nous avons eu une réunion extrêmement intéressante avec le Ministre des Travaux Publics. Nous avons parlé des avancées du projet des ponts. Nous avons aussi fait un point sur le financement, et sur les engagements d’ELYPSE à terminer le projet au mois de mai 2020 ». Une promesse qui n’a pas été tenue.
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