Le Ministère des Travaux Publics va investir 51,5 milliards de FCFA dans les travaux d’entretien confortatif de certaines routes revêtues. Sur la route Nationale N°1, il s’agit des tronçons Bas falaise-Wak-Pont de Sala (115 km) ; Gaklé-Mokolo (66,36 km) ; et Bertoua (Bonis centrale-Mandjou) -Ndokayo-Garoua Boulaï, (256 km).
D’autres tronçons sur les Routes nationales N°3, 5 et 10 sont également prises en compte. Il s’agit du tronçon Yaoundé- Pont Ndoupe-Pont sur la Dibamba (215 km) ; du tronçon Bekoko-Loum-Nkongsamba-Pont du Nkam-Bafang-Bandja-Bandjoun, (219 km) ; et du tronçon Yaoundé- (Échangeur Ahala- Rond-point Tropicana-Carrefour de l’amitié-Carrefour Nkoabang)- Ayos-Bonis (329,18 km).
Ce 19 février 2024, Emmanuel Nganou Djoumessi, Ministre des Travaux Publics, a lancé un Appel d’Offres National Restreint aux entreprises des catégorisées A, B et C.
Les travaux à réaliser consistent en un entretien confortatif comprenant le traitement de nids de poule, les travaux d’assainissement et de drainage, les travaux de cantonnage de l’ensemble des itinéraires, les travaux sur les ouvrages d’art, la réhabilitation de certaines zones fortement dégradées, les travaux de chaussée dans l’ensemble et la signalisation et les équipements de sécurité.
Dans le document parvenu à notre rédaction, le Ministre donne une répartition des revenus par réseau routier. Ainsi, un peu plus de 23 milliards de FCFA seront affectés aux travaux dans le réseau routier Ouest. 20 milliards serviront au financement des travaux dans le réseau routier Sud. Le reste, 8,5 milliards de FCFA, sera viré dans les comptes des entreprises retenues pour le réseau routier Nord.
« Cette opération est financée à la fois par la ligne Fonds Routier et le Budget d’Investissement Public. Elle va permettre de donner un nouveau visage à ces axes et rendre aisée, la circulation des usagers et des biens », explique le MINTP dans le document parvenu à notre rédaction.
Qualité des routes
D’après le gestionnaire du réseau routier, une route en mauvais est une route dont la déflexion reflète un sous dimensionnement notable par rapport au trafic actuel et dont les indicateurs visuels de fatigue structurelle confirment un niveau de détérioration avancé.
Pour l’usager, c’est une route présentant un point de rupture ou avec des nids de poule récurrents ou de grande profondeur, pouvant aussi avoir des déformations affectant gravement la sécurité et/ou le temps de parcours, rendant nécessaires des écarts importants de trajectoire avec une vitesse moyenne pratiquée inférieure à 60 km/h.
Selon les données du 31 décembre 2023, 81 contrats sont actifs pour 5 578,12 km de routes. « Ces contrats ne tiennent pas compte de ceux passés par les présidents de régions 1347,21 km) et les maires (1936 km) », clarifie l’Ingénieur de l’Etat.
Quoi qu’il en soit, il reste que le pourcentage des routes entretenues en 2023 est faible. Il représente 12,45% pour les routes nationales, 21,58% pour les routes régionales et 1,96% pour les routes communales.
