Le Secrétaire Général du Ministère des Travaux Publics était sur les sites de construction de la route Sangmélima-Bikoula-Djoum. Il s’est à nouveau penché sur le cas Arab Contractors, engagée sur le tronçon Bikoula-Djoum. Il fait le point.
Vous venez d’achever une visite sur les sites de construction de la route Sangmélima-Bikoula-Djoum. Pouvez-vous revenir sur les sont les recommandations que vous avez faites au cours de la séance de travail avec l’entreprise ?
Nous sommes venus ici sur le terrain pour mobiliser les acteurs. Notamment l’entreprise qui travaille et tous ceux qui participent à la construction de cette importante route Sangmélima-Bikoula-Djoum et qui nous permet d’accéder à la frontière Cameroun-Congo.
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La remobilisation est déjà faite. Actuellement, nous attendons les résultats. Nous avons donné rendez-vous à l’entreprise, en l’occurrence Arab Contractors, dans deux semaines.
De l’autre côté, nous avons réglé la question des occupations sur le site du projet. Nous pensons qu’avec le paiement des indemnités d’expropriation, les choses vont aller un peu plus vite. Parce que nous avons le délai de la fin d’année 2020 pour livrer ces travaux. Relativement à la pandémie, nous nous sommes assuré que les entreprises mobilisées respectent toutes les prescriptions données par l’OMS, par le Chef de l’Etat, et par le Ministre de la Santé. Parce que notre objectif ici était aussi de s’assurer que toutes ces instructions, toutes ces prescriptions soient également mises en œuvre.
Sur le terrain, on a constaté que les entreprises ont du mal à suivre le rythme. Ce qui laisse craindre un non-respect des délais. Quelle est la solution du Maître d’Ouvrage pour que ce risque ne se réalise pas ?
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Il est, en effet, difficile que les travaux se réalisent en moins de trois ans. Une route de cette nature mériterait d’être réalisée dans les règles de l’art. Nous avons aussi quelques retards qui sont imputables aux procédures qui sont longues, et qui viennent aussi de ce que cette pandémie ne permet pas aux entreprises d’avoir du matériel à temps et les ressources humaines qu’il faut pour réaliser les travaux.
Quelles sont les mesures qui vont être prises pour que ces délais soient respectés ?
J’ai dit remobilisation et accroissement du suivi. Nous reviendrons dans deux semaines pour nous assurer que les choses se passent bien. Parce qu’il est question de mettre la pression sur tous les acteurs. Je le répète, nous avons le délai de décembre.
Propos recueillis par Frégist Bertrand TCHOUTA
