Après plus de 10 années passées au ministère des Transports, Zacharie Ngoumbé, va déposer ses valises au Secrétariat général du Conseil économique et social. Le désormais « ex » Inspecteur général dudit ministère, fait partie des 18 Secrétaires généraux de ministères nommés par le Président de la république dans un décret signé ce 20 juillet 2018.
Celui qui s’apprête à quitter le ministère des Transports, laisse une administration où il a mené plusieurs combats. L’un des plus difficiles reste l’application de l’interdiction du volant à droite, décidée par le ministère des Transports en 2008. Une mesure que celui qui était à l’époque sous-directeur de la sécurité routière a réussi à faire appliquer.
L’un des combats qu’il n’a pas gagné (en tout cas qu’il laisse sans solution), c’est celui du Permis à points. Un projet considéré comme un nouvel instrument de lutte contre les accidents, et qui devait entrer en vigueur en 2014, au même moment qu’entrait en vigueur le permis numérique.
Le Permis à points prévoyait qu’en cas d’infraction commise par un automobiliste sur la voie publique, la police ou la gendarmerie achemine le procès-verbal au ministère des Transports. Celui-ci se chargeant de retrancher les points en fonction des infractions commises. Celles-ci pouvant aller jusqu’au retrait du permis.
Zacharie Ngoumbé, déjà nommé au poste d’Inspecteur général du ministère des Transports, avait fait de cette réforme l’un de ses chevaux de bataille. « Partout où le permis à points à été expérimenté comme en Europe ou aux Etats-Unis, les attitudes ont changé positivement », avait-t-il déclaré dans les colonnes de Cameroon Tribune.