Lauréat de la 7e édition de la conférence qui prime les chefs d’Etat africains qui brillent par leurs actions dans le développement des infrastructures routières dans leurs pays respectifs, Muhammadu BUHARI, le Président de la fédération du Nigéria, revient ici sur l’importance de cet événement devenu incontournable sur le continent.
Rappel historique sur la vision commune qu’avaient les chefs d’Etat africains sur les stratégies de développement d’un réseau panafricain de routes et d’autoroutes.
C’est une journée africaine de bon augure, dans la capitale de la nation la plus peuplée d’Afrique. C’est un jour de fierté africaine, où l’histoire de la Renaissance tant attendue de l’Afrique commence à se dérouler dans son plus grand pays en termes de population et de PIB.
C’est un jour de fierté pour l’Union africaine et ses rêves pour le continent. Les politiques et programmes qui ont été inaugurés au fil des années commencent à porter leurs fruits et leurs résultats.
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Le programme de l’autoroute transafricaine, lancé en 1971, visait à relier l’ensemble de l’Afrique à travers un système majeur de neuf (9) autoroutes, la TAH1 à la TAH9 couvrant une distance totale de 56 683 km.
La Banque Africaine de Développement, institution financière créée pour accompagner les pays africains dans leurs objectifs de développement.
L’Accord sur la zone de libre-échange continentale africaine a été mis en place pour créer un marché unifié et sans frontières de plus d’un milliard de personnes afin de faciliter le commerce intra-africain.
Je suis ravi d’annoncer que le Nigéria joue son rôle de membre et de leadership dans toutes ces institutions et dans la poursuite de leurs objectifs.
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Il y a quelques jours à peine, dans la ville de Lagos, notre secteur privé a ouvert une société d’engrais granulaires de 3 000 tonnes métriques pour soutenir les agriculteurs et les agriculteurs sur le continent africain et au-delà.
Au sujet de la construction des corridors entre le Nigéria et le Cameroun d’une part, et entre le Nigéria et les autres pays de la Sous-région Afrique de l’Ouest
Notre collaboration avec la Banque africaine de développement a été productive et les résultats se manifestent désormais dans des projets tels que le pont Mfum-Bamenda qui relie le Nigeria et la République du Cameroun. Je reconnais également le soutien de la Banque dans le financement des études de faisabilité, des consultations et des travaux de pré-construction sur le corridor Lagos-Abidjan comprenant le Nigeria, la République du Bénin, le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire qui fait partie de la route transafricaine n°7. de Dakar au Sénégal à Lagos au Nigeria.
Je suis heureux d’annoncer que les tronçons nigérians de cette autoroute sont actuellement en construction sur le corridor Lagos-Badagry par le biais de notre institution de financement locale, comme le programme de crédit d’impôt introduit par le décret exécutif n° 7 ; et en collaboration avec le gouvernement de l’État de Lagos.
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Je suis en mesure de signaler qu’en dehors de la route transafricaine n ° 7, le Nigeria est également relié par les routes transafricaines n ° 2, Alger à Lagos et la route transafricaine n ° 8, Lagos – Mombasa.
La traversée d’est en ouest du Nigéria à travers le deuxième pont du fleuve Niger qui sera achevée cette année est un investissement majeur du Nigéria sur l’autoroute transafricaine Lagos-Mombasa, tout comme l’autoroute Enugu – Abakaliki à Mfum.
Les 375 km d’Abuja à Kano qui sont actuellement en construction constituent la majeure partie du Nigéria de la route transafricaine n ° 2 ; Alger à Lagos.
Outre ces connexions transafricaines, nous reconstruisons, agrandissons ou remplaçons des autoroutes et des ponts stratégiques à travers notre pays.
L’autoroute Apapa-Oworonshoki à Lagos est stratégique pour la facilitation du commerce et des affaires afin de soutenir notre port maritime le plus fréquenté et le plus important à Apapa et Tin Can Island.
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L’autoroute Suleja-Minna est essentielle à notre réseau de distribution de pétrole et à l’accès au dépôt stratégique de produits pétroliers dans l’État du Niger ; et il retient l’attention, tandis que le Calabar-Itu-Odukpani ouvre l’accès aux produits agricoles et soutient les activités minières et extractives pour la construction, dans le sud-sud et le sud-est du Nigeria.
Sur l’importance de ces infrastructures routières transafricaines dans le développement économique et social des pays africains, et l’intégration de ceux-ci.
Mesdames et Messieurs, ce ne sont que des exemples de plus de 13 000 km de construction, d’expansion et de réhabilitation de routes et de ponts à l’échelle nationale.
Ils ont donné un coup de pouce majeur à la croissance de notre économie, en gardant les gens au travail; piloter une chaîne de valeur d’approvisionnement, stimuler la productivité des carrières, des cimenteries, des aciéries et des secteurs pétroliers pour les lubrifiants, les carburants et le bitume.
Nos résultats de PIB les plus récents de 3,40 %, les plus importants des 7 dernières années, montrent clairement que les sous-secteurs de la construction et les sous-secteurs connexes de l’économie ont été parmi les plus performants de la poussée de croissance.
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African Road Builders : Samia Suluhu Hassan, lauréate du Trophée BABACAR NDIAYE
De toute évidence, l’investissement dans les infrastructures est bon pour l’économie. En construisant des routes, nous construisons des économies.
Sur l’importance de « The African Road Builders-Trophée BABACAR NDIAYE » dans la mise en vitrine des actions des chefs d’Etat africains dans le développement des infrastructures routières.
La vision fondatrice des leaders africains se concrétise, des preuves de la Renaissance africaine sont présentées aujourd’hui au Nigeria.
Le Trophée Babacar Ndiaye 2022 lors de la 7ème Edition d’Africa Road Builders symbolise cette Renaissance.
Au nom de la République fédérale du Nigeria, j’accepte le prix Africa Road Builders Award pour l’espoir, la prospérité et le progrès qu’il symbolise.
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