Le Port autonome de Kribi (PAK) a organisé du 29 au 30 novembre dernier, le premier Forum sur le Cacao et le café. Thème du Forum : « Le Port de Kribi s’engage pour le relance et le développement de la filière cacao-café ».
Selon Patrice Melom, le Directeur général du PAK, « il était question de valoriser le potentiel de la filière cacao en déterminant la taille du marché, les volumes selon la segmentation des produits (fèves, poudre et beurre de cacao) ; identifier et toucher l’ensemble des acteurs de la chaine de valeur du cacao en partant de la production jusqu’à la transformation et l’exportation; déterminer le potentiel de la filière café, en termes de taille du marché et de volume».
Les données actuellement disponibles font état de ce que la production nationale de cacao peine à dépasser les 300 000 tonnes par an. L’objectif du Port autonome de Kribi est de doubler cette production. En la faisant passer à 600 000 tonnes/an. En positionnant la filière au cœur des activités de cette place portuaire qui est considérée comme le futur poumon économique du Cameroun.
«On a autour de Kribi des ressources génériques pouvant être transformées en partie ou en totalité dans le périmètre portuaire du fait notamment de leur proximité géographique avec le Port de Kribi. Et c’est dans cette optique que la réalisation du port a été prévue sur 2 phases », rappelle Modeste Akoo, le chef d’exploitation du PAK.
Derrière cette opération séduction, il n’y a pas que les producteurs et la filière qui gagnent. Le PAK compte aussi profiter du boom de la production du Cacao et du café pour accroître son attractivité dans le Golfe de guinée. Il s’agit d’un projet engagé depuis le mois d’octobre dernier, et qui prévoit, au plan interne, de rapprocher la place portuaire des marchés de consommation.
En fait, l’administration de Patrice Melom envisage de développer ses infrastructures. A savoir son infrastructure logistique, une connectivité immédiatement : plateforme logistique, connexion ferroviaire, routes rapides, connections feeders, lit-on dans le « Cahier annexe Evolution du Trafic et indicateurs de performances ».
A court terme, le PAK envisage également le déploiement d’une promotion active vers les couples (services, prospects) ; la réhabilitation des infrastructures du domaine portuaire et fluvial du PAK) ; la compétitivité des prix et des relations clients ; la fluidité du passage portuaire axée sur la dématérialisation et la facilitation des procédures portuaires ; et, enfin, le maintien d’un standard de sûreté portuaire élevé, compris comme un facteur d’attraction commerciale, pour ne citer que ceux-là.
En octobre dernier, dans une plaquette parvenue à notre rédaction, le PAK annonçait des performances en hausse. 80 000 conteneurs traités (depuis avril), pour une cadence moyenne de manutention (en progression) de 20 Conteneurs par portique par heure, et des délais de séjour moyen des conteneurs au Port sont désormais de -10 jours à l’import et 4 jours à l’export. Toujours au rang des performances, la place portuaire affirmait avoir accueilli 174 navires de tailles variées et couvert 50 destinations couvertes au départ du Port.
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