Monsieur le ministre, vous êtes maintenu au poste de ministre des Travaux publics. quelle est votre première réaction après ce réaménagement du gouvernement. ?
C’est une profonde et agissante gratitude en direction de monsieur le Président de la République qui nous a renouvelé sa très haute confiance. Et m’engager à poursuivre la tâche qui est la mienne, avec toutes mes équipes. Je suis très ému. Grand Merci au Président de la République, et grand merci au Dieu tout puissant qui a cru ainsi éclairer de sa lanterne divine tout ce que j’ai eu à faire, et qui a amené le Chef de l’Etat à me renouveler sa très haute confiance.
Vos chantiers sont nombreux, les défis également.
Les chantiers sont nombreux. Le Chef de l’Etat lui-même parlait du cheminement vers l’émergence, vers un pays développé. Quand la route passe, le développement suit. Nous avons ouvert de nombreux chantiers dans le pays. Il va falloir exercer un suivi constant pour leur achèvement.
Deux exemples illustrent cette année 2018. D’abord le 2e pont sur le Wouri qui a été mis en service, mais pas encore achevé. Où en sont les travaux, et quelles assurances donnez-vous aux camerounais ?
Le deuxième pont sur le Wouri a fait l’objet d’une réception générale provisoire des travaux. Je voudrai rappeler que le Chef de l’Etat a déjà prescrit la préparation de la construction d’un troisième pont. Le processus est en marche. C’est sa décision. Nous avons bénéficié du concours déclaré de la JICA qui va nous accompagner dans la construction de ce troisième pont, au niveau de son affluent.
Ensuite, le remplacement des buses sur la Route nationale N°3. C’est une aiguille dans la botte du ministère des Travaux publics. Les usagers de la route, notamment la RN3 observent beaucoup de chantiers, ce qui, parfois ralentit la durée du trajet. Que leur dites-vous ?
S’agissant des buses que nous fabriquons, elles sont destinées à remplacer les dalots usagers. N’oubliez pas que sur la Route nationale N°3, nous avons 427 buses métalliques qui sont là depuis une trentaine d’années. Elles ont fait leur temps. Les conditions climatiques ont varié, les sections hydrauliques de cette époque-là ne sont plus les mêmes aujourd’hui, puisqu’il pleut un peu plus. Absolument, il faut progressivement changer ces buses par les dalots. A l’effet de stabiliser la chaussée pour éviter des ruptures comme celles que nous avons eu à connaître il y a quelques temps.
Un dernier point, le Président de la République a procédé à la réorganisation du ministère des Travaux publics. Vous avez notamment signé avec le Matgénie un accord qui rentre en droite ligne avec ce projet de réorganisation. Où en est-on ?
Le ministère des Travaux publics récemment réorganisé par monsieur le Président de la république a désormais en son sein des équipes qui vont faire des travaux en régie. C’est-à-dire que les ingénieurs s’organisent eux-mêmes pour exécuter des travaux de mise à niveau ou de construction des routes, des dalots ou des ponts. Cela nécessite l’existence des équipements de génie civil que nous avons entrepris d’acquérir. Le Parc national de matériel de Génie civil c’est notre instrument de génie civil, notre expert en matière de génie civil. Nous mettons donc nos équipements, pour leur réhabilitation, leur entretien par cette institution.
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