Les infrastructures de transport au cœur du prêt de 98,4 milliards accordé par la BAD au Cameroun

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Crédit Photo: bougna.net

98,4 milliards de FCFA. C’est le montant du prêt que vient d’accorder la Banque africaine de développement (BAD) au Cameroun. Ce financement rentre dans le cadre du financement partiel de la deuxième phase du Programme d’appui à la compétitivité et la croissance (PACCE II).

L’accord signé ce lundi, 03 novembre 2018 par Alamine Ousmane Mey, le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) et Kone, le Représentant-résidant de la Banque africaine de développement (BAD) au Cameroun cible trois secteurs : l’énergie, l’agriculture, et le transport.

Les secteurs ciblés sont essentiellement les secteurs qui portent la croissance. « A savoir les infrastructures de transport qui sont assez critiques. Il y a aussi l’agriculture pour promouvoir les chaînes de valeur agricoles, pour créer des emplois, notamment dans l’agro-industrie, pour les jeunes et les personnes vulnérables. Mais il y a aussi l’énergie, qui est un secteur important pour la croissance », a expliqué M Kone, le Représentant-résidant de la BAD au Cameroun.

Au sujet du secteur des Transports, Alamine Ousmane Mey a ajouté que « La compétitivité de notre économie dépend de la qualité de nos infrastructures de transport. A cet égard, la Banque africaine de développement, comme les autres partenaires du Cameroun, contribue à l’amélioration de cette compétitivité. De manière globale, nous pensons que ces mesures pourront amener les populations camerounaises à avoir les meilleures conditions de vie ».

Pour rappel, le premier financement accordé dans le cadre du PACCE I a eu lieu en janvier 2018. Il portait sur un appui d’environ 118 milliards de FCFA.

L’argent avait permis au Cameroun soutenir cinq réformes structurelles, dont deux, dédiées au secteur des transports. La première réforme a consisté en la production d’un nouveau Code des marchés publics répondant aux standards internationaux, et consacrant la séparation des fonctions de passation, de contrôle et de régulation.

La deuxième réforme portait sur la conduite du programme d’amélioration des mécanismes de fonctionnement du Fonds routier pour assurer l’entretien continu des routes.

 

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