Ça roule désormais sur la route Manki II-Pont de la Mapé. Le ministère des Travaux publics a procédé, ce jeudi, 11 juillet, à la réception provisoire de cette infrastructure routière. Un tronçon long de 25,795 km, réalisé par le groupement BUN’S/MAG.
Dont l’objectif est de raccorder les régions du Septentrion à la région de l’Ouest. A travers la Route nationale N°6 (Foumban-Tibati-Febadi-Banyo-Ngaoundéré).
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La route, large de 7,60 mètres (avec deux accotements d’1,5m) s’ouvre sur environ 3 m de plus en agglomération. Réalisée en béton bitumineux, elle repose sur une fondation composée d’une structure de chaussée, et d’une couche de fondation de 25 cm construite en gravier latéritique.
Les ingénieurs du groupement BUN’S/MAG y ont ensuite posé une couche de base de 20 cm en gravier concassé (0/31,5) et une couche de roulement de 0,5 cm en béton bitumineux, a notamment appris bougna.net.
Le projet de construction de cette nouvelle route intégrait également la construction de trois ponts et 33 dalots. Il s’agit des ponts sur la Mvi, sur la Mapé, et sur le Ngoup. Étaient également prévus, la réalisation de 10 forages équipés de pompes immergées à motricité humaine.
Le projet prenait aussi en charge la construction de 615 mètres de clôture, le long des centres de santé, hôpitaux, et lieux de culte traversés par la route.
Au total, le projet de construction de la route Manki II-Pont de la Mapé a coûté 21,4 milliards de FCFA. Un financement supporté par le Cameroun et ses partenaires au développement. Notamment la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BEDEA), et le Fonds saoudien pour le développement (FSD).
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Les travaux de construction de cette infrastructure ont duré quatre ans. Pour rappel, ils ont été lancés en 2015.
Cette réception provisoire fait suite à la mission d’inspection menée conjointement par le MINTP, le Minepat et des représentants des bailleurs de fonds. Au cours de leur descente sur le site, la mission a demandé au groupement BUN’S/MAG de poser des glissières de sécurité sur 3 918 mètres supplémentaires.
Cette suggestion devrait permettre de prémunir les populations riveraines d’éventuels accidents de la circulations causés par le trafic.
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