En sept ans, la proportion des entreprises du secteur de la construction a baissé de -0,22%, rapporte l’Institut national de la statistique dans son deuxième recensement général des entreprises (RGE-2).
Elle est passée de 0,75% en 2009, à 0,53% en 2016, rapporte le bras séculier du gouvernement en matière de production de données statistiques. Soit l’une des baisses les plus marquantes de tout le secteur secondaire.
Dans son étude, l’INS ne fait pas une analyse profonde des acteurs du secteur de la construction. On sait cependant que dans un précédent rapport, l’Institut observait un dynamisme dans la branche des BTP. Avec notamment une contribution de +0,3% au premier trimestre 2019.
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« Dans les deux capitales, Douala et Yaoundé ainsi que dans les régions de l’Ouest, du Sud-ouest et du Nord-ouest, la dynamique de création d’entreprises a été inférieure à la moyenne nationale. A contrario, dans les autres régions, la croissance du nombre d’entreprises a été plutôt supérieure à la moyenne nationale », relève l’Institut national de la statistique.
Même si ces deux villes abritent à elles seules respectivement 59% et 57% des établissements en 2009 et 2016, l’INS observe une baisse d’attractivité. Au détriment des départements périphériques qui offrent plus de facilité sur les plans fonciers et humains, pour ne citer que celles-là.
« La relative baisse d’attractivité entrepreneuriale de ces deux villes traduirait un effet d’essoufflement après qu’elles aient été longtemps les principales destinations d’implantation des entreprises », conclut l’INS.
Si la proportion des entreprises du secteur de la construction est en baisse, le rapport relève que de manière générale, le nombre d’entreprises créées au courant de cette période a plutôt doublé. En effet, il est passé de 88 144 à 203 480.
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