Transport aérien : L’AFRAA place le Cameroun dans le Top 10 des pays qui promeuvent le trafic intra-africain

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Avion en plein décollage. Crédit Photo OMPE

D’avril à juin 2019, le trafic régional n’a représenté que 24,94% des opérations des transporteurs africains. Parmi les 55 pays africains membres de l’African Airlines Association (AFRAA), seuls 4 ont des vols directs vers plus de 20 pays africains. Il s’agit de l’Ethiopie, du Kenya, du Maroc et de l’Afrique du Sud. L’Ethiopie étant, selon le classement établi par l’association, le premier pays d’Afrique à promouvoir les destinations intra-africaines, avec 34 pays touchés. Loin devant le Kenya, qui compte 30 pays.

Dans son classement, publié dans son « Air Transport Outlook 2019 », l’AFRAA place le Cameroun dans le TOP 10 de ces pays d’Afrique. Le pays de Paul Biya se situe plus précisément au huitième rang, avec 15 pays. Une performance qui le place devant le Sénégal (15 pays) et le Gabon (14 pays). Mais derrière l’Egypte (16 pays) et le Nigéria (18 pays).

Afrique centrale

Dans le continent africain, la sous-région Afrique centrale est présentée comme la moins intégrée. Pourtant, dans le secteur aérien, l’AFRAA la considère comme la troisième sous-région plus connectée. En effet, 42% des vols au départ et à l’atterrissage sont issus (ou vont) des pays africains.

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Le premier rang continental est occupé par l’Afrique du Nord. 53% des vols viennent ou partent vers les pays d’Afrique. Vient ensuite l’Afrique de l’Est, avec 44% des vols. L’Afrique de l’Ouest, arrive derrière le Cameroun, avec 40%.

L’Afrique australe arrive en dernière position dans ce classement des pays qui promeuvent l’intégration sous-régionale. Ici, seulement 2% des vols sont en provenance ou à destination des pays africains. « La connectivité intra-africaine reste faible avec des pays comme le Lesotho ou le Swaziland uniquement », observe par exemple l’association panafricaine dans son rapport.

Dans son rapport semestriel, l’Association dirigée par Abderrahman Berthé se réjouit de la progression des pays comme l’Ethiopie et le Kenya. Mais estime insuffisantes les performances ces performances, notamment au regard du combat que mène l’Union africaine, pour promouvoir le passeport africain. 

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