Cameroun-Coronavirus : Sécurité « technique » dans les aéroports, inquiétudes sur les frontières terrestres

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Aéroports face au Coronavirus. Crédit Photo: Le Point

C’est peut-être l’une des plus grandes assurances du Cameroun face à la probable propagation du Coronavirus. La capacité qu’ont les aéroports internationaux du Cameroun à protéger le territoire national d’une attaque.

Depuis 1989, les aéroports internationaux sont soumis à des exercices de simulation d’attaques bactérienne. A ce jour, plus près de dix opérations similaires ont été organisées à Garoua, Douala et Yaoundé-Nsimalen.

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La CCAA réalise un test de simulation d’une attaque bactérienne de grande ampleur à l’Aéroport international de Nsimalen

A l’aéroport international de Douala, première porte d’entrée du Cameroun (dans le secteur aérien), trois tests ont déjà été organisés. Après celui de 1989, deux autres exercices ont eu lieu en 2010, puis, en 2018.

Concrètement, les tests de simulation sont basés sur 10 événements généralement observés dans les places aéroportuaires. Comme la détection d’un passager ou d’un bagage porteur d’un virus, par exemple.

Au cours de ces événements, les informateurs évaluent la capacité des équipes sur six points. L’aptitude des différents acteurs de sûreté à organiser un exercice, à déclencher les alertes, à organiser la mise en place des organes et instances de gestion de crise (Commandement opérationnel de crise, Commandement exécutif de crise, les négociateurs, les unités opérationnelles de l’aéroport et les organismes d’appui..). Mais également l’aptitude des acteurs à mettre en place les mesures conservatrices et à déclencher et conduire la riposte.

Depuis 2019, les travaux menés par la CCAA et les ADC (notamment) permettent aux aéroports internationaux de Yaoundé, de Douala et de Garoua ont un dispositif de riposte « techniquement » à jour.

ROUTES

Au niveau des frontières terrestres la sécurité n’a pas la même garantie. Malgré la crise sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’acheminement des produits de contrebande poursuit son bonhomme de chemin.

Le 24 décembre 2019 par exemple, plusieurs tonnes de produits ont été saisies par les équipes de l’opération Halte au Commerce Illicite (HALCOMI III). Une opération mise en place par la Direction Générale des Douanes (DGD) pour traquer la contrebande.

Parmi ces produits un stock de deux tonnes de médicaments provenant notamment de la Chine (foyer du Coronavirus), de l’Inde, et du Nigéria (où le niveau d’alerte vient d’être placé au niveau élevé).

Au Cameroun, depuis ce lundi, le Ministère de la Santé Publique a pris des mesures administratives sont prises pour mettre le pays à l’abri d’une propagation du virus. Un Comité de crise créé ce même lundi, a pour mission de veiller et de prendre en charge les éventuels cas.

PORTS

Au niveau des Ports, des dispositifs de veille sont pris. Au Port de Kribi (PAK) par exemple, où une grande partie des activités dépend de la Chine, des sources généralement bien informées renseignent qu’un communiqué a été publié à cet effet.

Au Port Autonome de Douala, des dispositions sont en train d’être prises pour mettre en place un dispositif de veille.

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04/11/2019      Transport aérien : La CCAA réalise un troisième test de de gestion de crise à l’aéroport de Douala. Nom de Code : Wouri 3  

14/01/2019      La CCAA coordonne le premier test de simulation d’une attaque à l’aéroport international de Garoua

15/07/2019      Cameroun : En six mois, l’opération HALCOMI 3 a collecté plus de 900 millions d’amendes 

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