Le Ministre des Travaux Publics, représentant le Chef de l’Etat au cours de la cérémonie d’inauguration de l’Usine d’assemblage de Kribi, montre l’importance des engins pour le Cameroun.
Monsieur le Ministre, vous avez été désigné par le Président de la République pour le représenter personnellement à l’inauguration de l’usine d’assemblage de Kribi (UAK). Quel est votre sentiment ?
Permettez-moi de révéler à Son Excellence monsieur le Président de la République, ma très respectueuse gratitude. La très respectueuse gratitude de la modeste personne que je suis, qu’il a bien voulu désigner pour le représenter à cette cérémonie singulière.
L’usine que vous avez inaugurée semble porter les espoirs de tout un secteur, celui des BTP, ou plus grand encore, ceux de tout un pays, désormais porté vers le développement de ses infrastructures. En quoi la cérémonie que vous venez de présider est-elle importante ?
C’est l’ensemble du secteur du Génie civil qui doit accueillir cette usine. Il s’agit ici d’une usine de fabrication, de distribution et de commercialisation des équipements de génie civil au Cameroun, et, au-delà du Cameroun, dans toute la sous-région. Et il faut le faire, car ces équipements de génie civil sont en quelque sorte les lubrifiants de tout ce que nous pouvons entreprendre dans les aménagements. Je parle ici d’aménagements routiers ou autres.
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Le gouvernement insiste sur l’importance de cette offre pour les communes et les régions. Est-ce qu’il n’y a que les communes ou les régions qui peuvent en profiter ? Lorsqu’on sait que la demande est aussi forte du côté des entreprises de BTP ?
Non ! Les communes et les régions, certes, vont s’investir davantage dans les aménagements des routes, les constructions, l’entretien, et la réhabilitation. Mais il y a aussi, d’une manière générale, les entreprises de ce secteur d’activité qui est le génie civil. Comme vous l’avez si bien dit, il s’agit des entreprises privées, des entreprises publiques, qui étaient, pour bon nombre d’entre elles, représentées ici par leurs dirigeants.
C’est ce processus, la création de cette usine, son opérationnalisation s’inscrit dans la dynamique globale des activités relevant de ce secteur de génie civil.
La grande inquiétude reste au niveau du nerf de la guerre. Nous entendons ici l’argent. Quelles assurances donnez-vous ?
La baisse du coût est formidable, cher monsieur. Vous voyez, chaque fois que nous formons le prix d’une infrastructure routière donnée, il y a un segment important qui est celui des équipements que l’entreprise devra mobiliser pour ces travaux. Maintenant que nous aurons à produire les équipements sur place, à des coûts véritablement compétitifs, on va y aller. Cela répond également à notre stratégie d’import substitution. Nous consommons ce que nous produisons, et nous produisons ce dont nous avons besoin.
Propos recueillis par Frégist Bertrand TCHOUTA à Kribi
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