C’est une performance inédite qu’a réalisée la Direction Générale des Douanes (DGD) au cours de l’exercice budgétaire 2021. Selon FONGOD Edwin NUVAGA, les recettes douanières collectées par la Direction Générale des Douanes se sont établies à 1 032,7 milliards de FCFA.
Cette performance est tirée par les prédominantes recettes budgétaires. Pour l’exercice qui vient de s’achever, la DGD a mobilisé 851,0 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 105,8% et une plus-value de 46,3 milliards de FCFA.
D’autres recettes, environ 181,7 milliards de FCFA, s’ajoutent aux recettes budgétaires. Il s’agit notamment du droit de transit sur le pipeline Tchad Cameroun à hauteur ; des recettes affectées à concurrence ; et de la redevance informatique destinée au développement des technologies de l’information et de la communication, aux projets de modernisation de la Douane et au suivi de l’activité douanière (lire le tableau).
Ce mercredi, 26 janvier 2021, lors de la célébration de la Journée Internationale des Douanes (DGD), FONGOD Edwin NUVAGA s’est félicité de « ce nouveau cap franchi et du record battu. En effet, le pic des recettes douanières était établi à 841,5 milliards de FCFA en 2019 », s’est-il réjoui.
Avant d’ajouter que : « l’atteinte de cette performance est le fait combiné d’actions inclusives menées par mes collaborateurs et les partenaires de l’Administration des Douanes. Ceci dans un contexte particulièrement difficile ».
Bilan
Depuis son arrivée à la tête de cette administration en 2016, FONGOD Edwin NUVAGA a transformé la Direction Générale des Douanes. En matière de collecte des recettes elles sont passées de 678,1 milliards de FCFA à 851,0 milliards de FCFA (soit une progression de 20,31% en sept ans).
Mi-2020, à la faveur du Forum sur la Surveillance douanière, la Direction Générale des Douanes monte d’un cran, notamment dans la lutte contre le commerce et les trafics illicites (via l’opération Halte au Commerce Illicite), et dans la protection du territoire national.
« Dans une adversité tenace, avec l’appui des forces de défense, avec les encouragements des opérateurs économiques, avec la collaboration des autorités administratives, municipales, traditionnelles et judiciaires, nos vaillants gabelous ont réussi le pari d’assurer la prospérité des entreprises citoyennes, d’améliorer l’environnement des affaires, de protéger la société et de sécuriser le territoire national face à diverses menaces », raconte FONGOD Edwin NUVAGA.
HALCOMI 3
Parmi les saisies les plus importantes, on note la saisie de 60 kg d’or à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen, la saisie de charges explosives, notamment les 2070 kg d’Engins Explosifs Improvisés (EEI) dans la localité de Pakete, et la saisie de millions de litres de carburant.
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« Sans prétendre à une exhaustivité de nos exploits en matière de surveillance et de sécurité, je citerai aussi les saisies des tonnes de ciment, de sucre, de matériaux de construction, des variétés d’espèces protégées, des armes, minutions et autres prohibitions, des millions de pièces de pagnes, une multitude de véhicules et engins roulants de contrebande, des millions de produits alimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques », conclut le Directeur Général des Douanes.
Depuis 2021, l’administration des Douanes explore les bienfaits du big-data. Avec l’application COSMOS, déployée dans le nouveau système d’information douanière CAMCIS, l’entrée sur le territoire des véhicules non-dédouanés, et leur circulation prennent un sérieux coup de frein. D’autres projets, notamment dans la surveillance de la façade maritime, et l’informatisation du système des ventes aux enchères sont en étude.
Ditital
« La fraude douanière et la contrebande se sont complexifiées. A l’aune aussi des développements technologiques. Il est important que nous soyons à la hauteur. Les défis que nous adressons intègrent également cette dimension. Car comme peu en parlent, mais comme cela est connu, nous sommes déjà dans la quatrième révolution industrielle qui s’appuie sur la digitalisation », explique Eric Gervais NDO, Chef de division des enquêtes douanières et de la surveillance à la Direction Générale des Douanes.
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Pour lui, « face à la grosse problématique du Big Data, il est important que nos douaniers soient déjà préparés à la science des données. A la gestion des données de plus en plus massives qui nous parviennent pour que nous ayons des interventions intelligentes ».
« Il ne sera pas question d’aller bousculer les gens. Mais de cibler nos interventions à la lueur du dispositif de renseignement qui doit être mis en place, étoffé, élaboré, afin que nous soyons à la hauteur de toutes les attentes qui, comme vous le savez sont fiscales, mais également procèdent aujourd’hui des questions d’ordre sécuritaire et de facilitation ».
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