03 août 2019. Les équipes de la subdivision commerciale de l’aéroport internationale de Douala font la saisie de 60 kg d’or en cours d’embarquement dans un avion du transporteur aérien Ethiopian Airlines.
Cette saisie, l’une des plus importantes jamais enregistrées, sera aussi la plus controversée jamais enregistrée. Du fait notamment de l’implication d’un agent de la compagnie éthiopienne dans ce coup. Mais aussi (dans une certaine mesure) des limites juridiques qu’avait le Cameroun à l’époque sur la capacité de la Douane à prendre en charge ce genre de dossier.
Le 20 juillet dernier, des cadres des administrations des Douanes, du Ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (Minmidt), et de la société Aéroports du Cameroun (ADC) ont pris part à un « Séminaire de renforcement des capacités en matière de lutte contre les trafics et la contrebande des pierres et métaux précieux sur les plateformes aéroportuaire ». Un événement organisé par le Minmidt.
D’après Daniel Marckaire Eloung Nna, secrétaire général permanent de Kimberley process Cameroun, « Au niveau du circuit formel en 2013, l’on a enregistré 2200 carats alors que les productions annuelles moyennes d’or sont estimées à 3 tonnes. La consommation locale de ces substances est estimée à environ 5% de la production, les 95% restant sont par conséquent destinée à l’exportation. Cependant les volumes d’exportation légales des diamants représentent environ 65% de production nationale de cette substance alors qu’à peine 15% de l’or produit est exporté dans la légalité ».
Par Jean Marie DIM