Après ADC, le GECAM se plaint d’une « lente mais progressive dégradation des services » chez Camair-Co

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Célestin TAWAMBA fait pression sur Camair-Co et ADC

Le patronat camerounais vent debout contre la qualité du service offert par la société nationale de transport aérien Camair-Co. Dans une lettre adressée au Directeur général de la compagnie, Célestin TAWAMBA, Président du Groupement des Entreprises du Cameroun (GECAM), « répercute » les nombreuses plaintes portées par les membres.

Annulations fréquentes de vols, retards, avancement d’horaires programmés, tels sont les nombreux griefs relevés par le patronat. Des dysfonctionnements qui « entraînent non seulement des pertes considérables, mais également des coûts supplémentaires pour les entreprises qui doivent faire face à des frais de réorganisation, à des pénalités contractuelles et, dans certains cas, à des ruptures préjudiciables de partenariats », écrit Célestin TAWAMBA.

Plaintes

Si le patron du GECAM dit comprendre les défis logistiques auxquels les compagnies aériennes comme Camair-Co peuvent être confrontées, il souligne « l’importance de la ponctualité et de la fiabilité pour le bon déroulement des activités économiques ».

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« Aussi, écrit-il, le GECAM apprécierait-il vivement, que vous mettriez tout en œuvre pour améliorer la gestion des horaires et à minimiser les annulations et retards des vols, en même temps qu’il vous invite à une meilleure communication en amont permettant aux voyageurs d’envisager toutes autres alternatives ».

Terminant sa lettre, le GICAM attire l’attention de Camair-Co sur sa politique tarifaire « avec des coûts de plus en plus prohibitifs de billets d’avions mettant à mal la trésorerie des entreprises ainsi que le pouvoir d’achat des ménages ». Il exhorte Camair-Co à pratiquer une politique tarifaire en cohérence avec le contexte économique.

Après les aéroports, la compagnie…

Après la société Aéroports du Cameroun (ADC S.A.), Camair-Co se trouve donc dans la ligne de mire du Patronat. Début novembre 2024, dans une lettre adressée à Thomas OWONA ASSOUMOU, Directeur Général, le GECAM se plaignait notamment de l’état de délabrement des infrastructures aéroportuaires, de l’inefficacité du système de gestion des bagages, et de l’impact négatif que ces dysfonctionnements ont sur la compétitivité de l’économie nationale, l’attractivité de la destination Cameroun et le développement du tourisme.

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Près d’une semaine plus tard, Thomas OWONA ASSOUMOU avait réagi dans une lettre, en apportant des éclairages, notamment sur les projets mis en œuvre pour relever la qualité des infrastructures aéroportuaires du Cameroun.

Sorti des rangs de l’armée pour prendre la tête de la compagnie nationale, le très discret ELLA NGUEMA Jean-Christophe pourrait aussi réagir à la lettre du GECAM ? Ces derniers mois, le Directeur Général de Camair-Co a montré une prompte réaction aux accusations formulées sur « l’Etoile du Cameroun ».

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Notamment la plus virulente, portée par le Syndicat des Pilotes de ligne et ingénieurs navigants de l’aviation civile du Cameroun (SPINAC), sur « l’instauration et la détermination obsessionnelle à maintenir un climat délétère de tension sociale explosive par la violation ostentatoire du Code du Travail, du Code Pénal, affectant ainsi les conditions physiques, mentales et psychologiques de l’ensemble du personnel, particulièrement le Personnel Navigant Technique (les Pilotes) ».

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