Le Cameroun représenté par Alamine Ousmane MEY, Ministre de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT), et la Banque africaine de Développement (BAD), ont signé deux accords de prêt d’un montant d’environ 94,538 milliards de FCFA.
Cette signature « par échange de notes (…) est destiné au financement du Programme d’appui à la relance économique post-Covid (53,13 milliards de FCFA) et du Programme d’appui au renforcement de la production agricole (41,408 milliards de FCFA », précise le MINEPAT dans un document parvenu à notre rédaction.
A lire sur bougna.net : En dix ans, les transports et les TIC ont capté 63% du portefeuille de la BAD au Cameroun
Comme son nom l’indique, le programme d’appui à la relance économique post-Covid a pour objectif de contribuer à la relance de l’économie camerounaise par le biais d’une croissance durable et inclusive. Ceci, en soutenant la mise en œuvre des réformes dites de seconde génération inscrites dans la Stratégie Nationale de Développement (SND20-30).
« L’objectif visé à travers ce programme est l’amélioration du cadre de gestion des finances publiques ainsi que le renforcement de la gouvernance et la compétitivité des secteurs productifs (transport, énergie, agriculture et industrie) », précise Alamine Ousmane MEY.
PARZIK
Cet accord de prêt s’ajoute aux financements déjà consentis par l’institution panafricaine depuis le début de cette année. A l’instar des 75 milliards de FCFA débloqués par la BAD pour le financement du Projet d’Aménagement des Routes de Désenclavement de la Zone industrielle et portuaire de Kribi (PARZIK). L’accord de prêt a été signé le 21 septembre dernier.
Lire aussi : Le Cameroun signe un accord de prêt de 75 milliards avec la BAD pour le financement du PARZIK
Comme son nom l’indique, le PARZIK a pour objectif de contribuer à l’amélioration du système de transport du Cameroun, à travers l’optimisation du fonctionnement du « Complexe industriel et portuaire de Kribi », et à la promotion de l’intégration régionale en Afrique Centrale.
Le programme comporte les trois composantes. Une composante sur les travaux routiers, une composante portant sur les aménagements socio-économiques et appuis aux femmes et aux jeunes ; et une composante centrée sur la gestion du projet.
Lire aussi : Selon la BAD, la guerre en Ukraine devrait faire perdre trois points de croissance à l’Afrique en fin 2022
S’agissant par exemple de la première composante, elle porte sur les travaux de réhabilitation de la route Edéa-Kribi, y compris l’aménagement des aires de stationnement à la traversée de la Ferme Suisse et de Fifinda, une station de péage et une station de pesage à Fifinda.
Cette composante prend aussi en compte les travaux d’aménagement de la route Lolabé-Campo (40 kilomètres) ; et la mise à jour des études détaillées routières et le contrôle ainsi que la surveillance des travaux.