Plus que quelques jours, et le Poste d’accès piste de l’aéroport international de Maroua Salak sera livré. C’est en tout cas la promesse que fait Frédéric Ebanga, le Commandant de la place aéroportuaire en plein chantier de réhabilitation. Les travaux qui ont démarré en juin dernier, devraient être livrés au cours de ce mois de septembre.
« Les gros travaux proprement dits sont déjà achevés. Ce qui reste maintenant, ce sont de petits travaux de finition. Nous sommes en attente de l’arrivée des machines. Une fois les machines arrivées, nous allons procéder immédiatement à leur installation. Je pense que c’est peut-être l’arrivée des machines qui va occasionner un peu de retard », indique le chef de chantier, dans les colonnes du trihebdomadaire L’œil du Sahel.
A l’issue des travaux, le poste d’accès direct piste de l’aéroport international de Maroua Salak sera pourvu, entre autres équipements, d’un scanner et d’un portique radioscopique, d’un poste de police pour identification, et des miroirs pour le contrôle de la partie inférieure des véhicules. Ces équipements de la dernière technologie vont rapprocher l’aéroport des normes internationales édictées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
Les chantiers en cours à l’aéroport international de Maroua Salak rentrent dans le cadre du Projet intégré d’amélioration de la sûreté (PIASA). Il s’agit d’un projet porté et financé par l’autorité de l’aéronautique civile (CCAA). Comme son nom l’indique, l’objectif visé par la CCAA est d’améliorer la sûreté et la sécurité de cette place aéroportuaire, en la dotant de plusieurs équipements de pointe, respectant les normes de l’OACI.
Pour rappel, l’aéroport de Maroua Salak est le troisième aéroport international du Cameroun. Il a été érigé au rang d’aéroport international le 16 avril 2014, par un arrêté du ministre des Transports. Selon des données récentes de l’autorité de l’aéronautique civile (CCAA), l’aéroport international de Maroua Salak accueille 500 000 passagers et de 20 000 tonnes de fret par an.
