La JICA accompagnera le Cameroun dans la construction du 3e Pont sur le Wouri

L’agence de coopération japonaise JICA va accompagner le Cameroun dans la construction d’un troisième pont sur le Wouri. C’est en tout cas ce qu’a déclaré Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre des Travaux publics (MINTP) dans une interview accordée à notre rédaction.

« Le Chef de l’Etat a déjà prescrit la préparation de la construction d’un troisième pont. Le processus est en marche. C’est sa décision. Nous avons bénéficié du concours déclaré de la JICA qui va nous accompagner dans la construction de ce troisième pont, au niveau de son affluent », a expliqué le MINTP.

Sans pour autant dévoiler le coût de cette infrastructure destinée à fluidifier la circulation dans la capitale économique du Cameroun. Ni le délai que devrait prendre l’entreprise retenue pour sa construction.

On sait déjà que depuis 2014, un appel d’Offres international a été lancé. Il visait la pré-sélection d’un bureau d’études chargé de la réalisation des études de faisabilité de ce projet. 1,8 milliards sont prévus pour cette prestation initialement prévue pour durer 26 mois.

Ce délai devrait être plus long que l’étude de faisabilité du 2^e Pont sur le Wouri, qui n’avait duré que huit mois. Ce qui laisse croire que les travaux de construction du 3^e Pont sur le Wouri pourrait durer un peu plus longtemps que ceux du 2^e pont. Pour rappel, le premier coup de pioche sur le 2^e pont sur le Wouri a eu lieu en mars 2013, et l’ouverture à la circulation s’est faite le 03 octobre 2017.

Au total, le 2^e pont sur le Wouri (qui n’est pas encore achevée), devrait coûter 120 milliards de FCFA. Un financement apporté par l’Agence française de développement (65,6 milliards), le Fonds C2D (21,6 milliards), et l’Etat du Cameroun, avec environ 32 milliards de FCFA.

Si les études sur le 3^e Pont sur le Wouri se rapprochent du 2^e Pont, on pourrait avoir une infrastructure longue d’environ 760 mètres et large de 25 mètres. Pour rappel, le 2^e pont sur le Wouri est construit sur cinq voies routières et deux ferroviaires par le Groupement constitué des entreprises (Satom-Eiffel-Solétanche-Bachy-Lavigne-Cheron-Greisch.

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