Après l’arrêté portant suspension de la police municipale, Jean Claude Tsila, le Préfet du Mfoundi revient sur les contours de cette décision. Dans une interview accordée au quotidien Cameroon Tribune, il explique que « Cet incident n’est pas le premier. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ».
Selon Jean Claude Tsila, « Après cette suspension d’activités de la police municipale. Il y aura une évaluation dans un mois. Si les moto-taxis ne paient pas les taxes, nous prendrons une autre décision ».
Ceci va par exemple nécessiter une rationalisation des méthodes de recouvrement des impôts par les mairies. Mais aussi une introspection au sein de la corporation des conducteurs de moto-taxis, propose le Préfet.
« Il faudrait que les uns et les autres sachent que la police municipale en elle-même n’est pas une mauvaise chose (même si Ndlr.) dans la ville, certains se cachent sous le couvert de cette police pour poser des actes qu’on ne peut pas sanctionner » note Jean Claude Tsila.
Si les agents de la police municipale ne sont pas des anges, « les moto-taximen ne sont pas des exemples de discipline ». Dans les jours qui suivent, « c’est à eux de nous montrer qu’ils ont changé. Car tout le monde doit vaquer à ses occupations dans les règles qui régissent chaque secteur d’activités », met-il en garde.
Mercredi, 13 février dernier, une interpellation musclée finit par le décès d’un conducteur de moto-taxis. En signe d’exaspération, plusieurs dizaines de moto-taximen convergent vers la Mairie de Yaoundé 1er. De sources policières, un agent communal aurait aussi perdu la vie. Une version que conteste le Préfet du Mfoundi, pour qui « il n’y avait pas eu de mort d’homme ».
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