C’est une Elisabeth Huybens satisfaite, mais pas totalement qui est sortie de la salle d’audience du cabinet du ministre des Travaux publics (MINTP) ce 08 mai 2019. Après une séance de travail d’une heure, dont l’un des points a porté sur la poursuite des travaux sur la route Babadjou-Bamenda.
Une route actuellement à l’arrêt. Après des attaques perpétrées par des hommes attribués aux forces ambazoniennes sur les engins de SOGEA SATOM. Alors que le chantier se situait à environ 13,5%, pour une consommation des délais de 77% (février 2019).
En sa qualité de principal pourvoyeur de fonds de cette infrastructure routière, la Directrice des opérations de la Banque mondiale au Cameroun a posé quelques conditions pour la reprise des travaux, notamment au niveau de la deuxième partie jusqu’à Bamenda.
« Nous avons discuté de la possibilité d’accélérer les travaux (…) tout en discutant du financement des travaux de la deuxième partie jusqu’à Bamenda, sur la base d’une évaluation sociale », a déclaré Mme Huybens.
Selon la patronne de la Banque mondiale au Cameroun, cette évaluation « nous dira en quelque sorte ce que pensent les communautés le long de la route à propos des risques et comment les risques peuvent être atténués ».
Suite à l’arrêt des travaux par SOGEA SATOM, le ministère des Travaux publics avait envisagé plusieurs options. Notamment celle de confier le chantier au Génie militaire. Et profiter de son personnel armé pour assurer la sécurité des travaux. Mais le projet n’a pas, pour l’instant, abouti.
Au moment de l’arrêt des travaux, SOGEA SATOM affichait un taux de mobilisation du personnel de 50%, et un taux de mobilisation du matériel de 40%. Seul le taux de mobilisation du personnel de la mission de contrôle atteignait les 94%.
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