Vous sortez à peine d’une audience avec le ministre des Travaux publics. Que pouvez-vous nous dire, en résumé de cette rencontre ?
Nous avons discuté ensembles sur la coopération entre la Chine et le Cameroun en général, et la coopération dans le domaine des travaux publics, de la construction des routes, en particulier. J’ai réitéré la disposition de la Chine de continuer d’accompagner le Cameroun dans ses efforts d’édification de l’Etat, de construction des infrastructures, surtout des routes. Parce que les infrastructures sont des piliers importants du développement économique. Vous savez, en Chine, on dit : sans route, on ne peut pas faire le développement.
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Pour développer le pays, pour que le Cameroun marche vers l’émergence, il faut avoir beaucoup de routes, et de bonnes routes. La Chine est parmi les premiers pays où on trouve des entreprises qui ont des capacités de construction, des grands travaux publics, des routes, des tunnels. Nous avons des techniques remarquables. Nous avons un niveau de technologie élevé. Et nous sommes disposés à partager cette technologie avec nos partenaires camerounais. Les sociétés chinoises sont très enthousiastes à accompagner le Cameroun, à accompagner le ministère des Travaux publics (MINTP) dans le cadre d’une coopération saine, et dans le but de doter le Cameroun d’infrastructures de qualité.
En matière de Travaux publics, la Chine n’a rien à envier aux autres partenaires au développement. Elle est un partenaire de premier ordre, étant donné que les entreprises chinoises sont impliquées dans la réalisation d’importants projets comme les autoroutes, les routes, etc. Quel est votre niveau de satisfaction de la conduite des projets réalisés par les entreprises chinoises ?
Il y a beaucoup de travaux. Il y a beaucoup de projets. Je ne vais pas les citer. Les travaux avancent dans des conditions favorables. Il y a aussi certains projets qui rencontrent des difficultés à la fois dans la partie chinoise, et la partie camerounaise. Notre rôle c’est de travailler ensembles pour surmonter les difficultés, pour faire avancer notre projet.
Le dernier projet en date, qui a notamment fait les choux gras de la presse, c’est le projet de réalisation des travaux complémentaires sur la pénétrante Est de Douala. Un projet où l’entreprise chinoise, WEITCRCC14, a présenté de nombreuses défaillances. Est-ce que vous en avez discuté avec monsieur le ministre des Travaux publics ?
Oui, nous en avons parlé. Nous sommes tombés d’accords pour travailler ensembles pour trouver une bonne solution, une solution amicale. Pour que les travaux puissent continuer, pour que la route de l’entrée Est de Douala puisse être réalisée. Nous avons discuté aussi pour que les deux côtés soient satisfaits.
Interview réalisée par Frégist Bertrand Tchouta
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