Chef du Département Commercial et Marketing du Port Autonome de Kribi, Habib IYA suit de près les cahiers d’un retour de la ligne ASAF au Port Autonome de Kribi. Un dossier important pour la plateforme dirigée par Patrice MELOM, qui, depuis 2018, met tout en œuvre, pour faire du Port de Kribi un hub dans le Golfe de Guinée. Pour ramener ce service à Kribi, « Le Directeur Général du PAK a personnellement fait le déplacement à Marseille, à la rencontre des partenaires pour adresser clairement les problèmes », explique d’ailleurs Habib IYA. Qui ajoute que les discussions engagées avec les différents partenaires, dont Smit Lamnalco (SLK) concessionnaire du remorquage et les armateurs dont CMA CGM ont « permis de trouver un consensus sur l’application du tarifaire et des incitatifs sur le remorquage et le lamanage ». Dans cette interview, celui qui gère l’image de marque du PAK présente les enjeux du retour de la ligne ASAF à Kribi.
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Concrètement, quelles étaient les raisons du détour de la ligne ASAF de Kribi ?
Retenons qu’au moment de cette défection, plusieurs analystes s’accordaient à mettre en avant comme raison principale, une différence déficitaire entre les coûts d’escale des navires et les revenus tirés du fret maritime capté par les escales au port de Kribi. L’on avait également relevé l’absence de volume significatif, permettant de couvrir les charges d’escales.
Si ASAF revient, c’est dire que les problèmes ont été solutionnés…
Effectivement, plusieurs actions ont été menées dans ce sens. Le Directeur Général du PAK a personnellement fait le déplacement à Marseille, à la rencontre des partenaires pour adresser clairement les problèmes.
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Par la suite, l’on a décidé du gel de l’entrée en vigueur des tarifs 2018 sur le terminal à conteneurs. Le PAK a mené une concertation avec Smit Lamnalco (SLK), concessionnaire du remorquage et les armateurs dont CMA CGM. Ce qui a permis de trouver un consensus sur l’application du tarifaire et des incitatifs sur le remorquage et le lamanage.
Peut-on dire que le retour du service ASAF à Kribi est définitif ?
Les trafics de transbordement sont par essence volatiles. Les armateurs qui pratiquent cette activité peuvent le reporter vers d’autres ports, si les arguments et les conditions visant à les retenir ne sont plus convaincants en termes de différenciation et d’économie générale pour la ligne maritime cible.
Et dites-vous bien que pour fixer au mieux ce type de service, nous devons accroître nos trafics domestiques. Quoi qu’il en soit, ce retour confirme que les efforts faits par le PAK et ses partenaires sont perceptibles et nous ferons le nécessaire pour maintenir ces conditions favorables, permettant d’accueillir ce type de service.
Source: La Lettre du PAK
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