Philémon Alfred MENDO demande des éclairages à Cyrus NGO’O sur la situation de la SEPBC au Terminal à Bois

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Cyrus Ngo'o, DG du PAD

Quelques jours seulement après sa plainte contre le groupe Bolloré au bureau du procureur de la République Financier, près le Parquet National Financier Parvis du tribunal de Paris, Philémon Alfred MENDO remet ça.

Dans une lettre adressée à Cyrus NGO’O, Directeur Général du Port Autonome de Douala (PAD), l’ex-Directeur Général de Kribi Conteneurs Terminal (KCT) demande des éclairages sur la situation de la Société d’Exploitation des Parcs à Bois du Cameroun (SEPBC).

Simplement, la correspondance déposée au courrier central du PAD n’est rien d’autre qu’une « Dénonciation de l’autorisation d’exploitation utilisée en ce moment par la SEPBC », comme a pu lire bougna.net dans l’objet du document exclusif.

« En effet, depuis 2016, la SEPBC justifie sa présence sur le terminal bois du port de Douala par l’autorisation d’exploitation d’une durée de 15 ans qu’aurait signé le Directeur Général de l’époque, le feu Emmanuel Etoundi OYONO », écrit Philémon Alfred MENDO.

Pourtant, note-t-il, on se pose un certain nombre de question en rapport avec ce document. Ce document a-t-il été signé par feu Emmanuel Etoundi OYONO ; si oui, dans quelle ville, dans quel pays, dans quelle salle ; a-t-on des images de la cérémonie de signature ; qui a paraphé ledit document côté PAD ; qui était présent à la signature côté PAD ; existe-t-il une lettre de transmission de cette autorisation comme le veulent les usages au PAD ?

« Au vu de ce qui précède, conclut Philémon Alfred MENDO, il serait judicieux, par soucis de bonne gouvernance, de demander à la SEPBC de bien vouloir apporter les réponses aux questions ci-dessus pour lever le doute sur l’authenticité de l’autorisation d’exploitation détenue par elle depuis 2016 ».

Selon le groupe Bolloré, chaque année, près de 2 500 000 m3 de grumes sont produits. En 2017 par exemple, le chiffre d’affaires a atteint environ 567 millions d’euros (un peu plus de 371,928 milliards de FCFA).

« La tendance est pourtant à la baisse, en raison de l’augmentation des taxes à l’exportation mais aussi des complexités logistiques », précise le groupe Bolloré sur son site Internet. SEPBC exporte principalement vers l’Asie, en particulier la Chine et le Vietnam, qui représentaient en 2017 un volume de 974 978 m3 de grumes.

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