Quatre secteurs sont couverts par ce partenariat. L’incubation et la formation des populations riveraines à l’élevage et à la transformation du poisson (plumage, pesage, restauration) ; l’accompagnement du PAK pour l’installation des populations formées ; la vulgarisation des nouvelles techniques piscicoles ; et la transformation de la production.
Dans son propos liminaire, Patrice MELOM, le Directeur Général du Port Autonome de Kribi a salué cet accord qui permettra au Port Autonome de Kribi d’avoir un outil à l’encrage vertueux du port de Kribi dans son territoire d’une part, et d’autre part, servira de levier de création de projets qui permettront de booster l’économie locale.
« Il sera question de mutualiser nos efforts dans la perspective d’améliorer les conditions de vie des populations riveraines. Ceci passera par l’encadrement en termes de formation, des techniques de production et de moyens financiers afin qu’elles puissent elles-mêmes se prendre en main et mettre sur pied des projets dans les domaines de la pisciculture, de l’agriculture et de l’élevage. Tout cela contribuera non seulement à leur apporter des sources de revenus, mais aussi de ravitailler le département de l’Océan dont la démographie ne cesse de s’accroître, en produit vivriers, halieutiques et avicoles », a-t-il ajouté.
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« Le Département de l’Océan abrite l’un des ports les plus importants de la sous-région qui est le Port de Kribi, ce qui est une opportunité pour les producteurs de la région, notamment en ce qui concerne les exportations. Il est de bon ton que la CAPEF s’intéresse aux préoccupations commerciales des ressortissants de ce Département d’une manière générale », a déclaré pour sa part Martin Paul MINDJOS MOMENY, président de la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts (CAPEF).
Avant d’ajouter qu’« Il faut tout même reconnaître que l’avènement d’un projet comme le Port en eau profonde de Kribi s’accompagne d’une arrivée massive des populations d’autres régions en quête d’emplois et de sources de revenus, la conséquence étant l’amenuisement de l’offre alimentaire. Quoi de plus naturel que nous nous investissions dans la formation et l’encadrement desdites populations afin qu’elles soient aptes à produire et à augmenter l’offre sur le marché local, national et sous-régional et améliorer ainsi leur niveau de vie. Au vu de ce que coûte l’importation d’un produit comme le poisson à l’Etat camerounais, former les populations sur les métiers de la pêche et de l’élevage aura nécessairement un impact sur l’économie du pays ».
En rappel, la CAPEF est une institution publique au service du développement du monde rural qui contribue à la promotion de l’entreprenariat jeune et à une meilleure organisation des producteurs à la base.
Le partenariat qui lie désormais ces deux entités, permettra d’apporter une assistance technique et technologique, de créer dans les secteurs agropastoral et halieutique une chaine de valeur pour les populations riveraines. Il va également permettre d’augmenter substantiellement l’offre alimentaire et par conséquent la réduction de l’importation des produits de première nécessité, tel que recommandé dans la stratégie nationale de développement à l’horizon 2030, définie par le gouvernement.
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