Pour Ibrahima YAYA, les tracasseries policières sur le corridor Kentzou-Bangui font perdre des centaines de millions aux transporteurs

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Ibrahima YAYA, le Président du GTTC. Crédit Photo: Cameroon Tribune

Le transport sur le corridor Kribi-Kentzou-Bangui a repris le 02 mars dernier, après une dizaine de jours d’interruption, due notamment au mécontentement des transporteurs vis-à-vis des tracasseries diverses.

Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, Ibrahima YAYA, Président du Groupement des Transporteurs Terrestres du Cameroun (GTTC) regrette cette fermeture des frontières qui était une « option ni opportune ni la bonne. Car le poumon de l’économie qu’est le transport a été asphyxié plus d’une semaine durant ».

Surtout, rappelle Ibrahima YAYA, que « la pression fiscale, à laquelle s’ajoute aujourd’hui l’immobilisation prolongée des camions due aux incompréhensions et tracasseries, les pertes ne seront compensées ni par l’un ni par l’autre pays ».

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S’agissant particulièrement des tracasseries policières, le Président du Groupement des Transporteurs Terrestres du Cameroun , compte « des centaines de millions de F. de pertes en plus d’une semaine pour les entreprises de transport ».

Et conclut que « les barrières sécuritaires ne devraient pas poser de préjudice aux personnes en règle vis-à-vis des administrations. Mais certains éléments de nos forces de l’ordre exigent de l’argent au passage, qu’on soit en règle ou pas ».

 

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