Surveillance douanière : DIMA Achille Quentin au Secteur des Douanes de l’Adamaoua pour redynamiser les unités

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Visite de travail DIMA Achille Quentin au Secteur des Douanes de l'Adamaoua

Au moment où vous lisez ce texte, le capitaine DIMA Achille Quentin (casquette bleue premier plan) a achevé sa visite de travail dans la région de l’Adamaoua. Une visite entamée depuis ce 24 juillet 2023, avec pour objectif de redynamiser les unités organiques de surveillance et de coordonner des équipes de l’opération Halte au Commerce Illicite (HALCOMI III).

Dans un document parvenu à notre rédaction, l’administration des Douanes précise qu’au cours de son séjour dans la « région château d’eau du Cameroun », celui qui officie en qualité de Chef de la Cellule de la Surveillance à la Direction Générale des Douanes a tenu des séances de travail avec les opérationnels et les partenaires de terrain.

« Il était globalement question de relever les performances des unités de surveillance douanière, tout en respectant les normes professionnelles et les principes déontologiques », a-t-on pu lire dans ledit document.

Surveillance accrue

Depuis la tenue, à Yaoundé, du Forum sur la Surveillance douanière, la Douane a reçu l’onction du gouvernement pour renforcer ses opérations sur le terrain. Utilisation des drones, amélioration du parc automobile, renforcement des effectifs, depuis la tenue de ce forum en 2020, d’importantes actions ont été menées.

Dans la région de l’Adamaoua, le Capitaine DIMA Achille Quentin est dans l’une des régions les plus exposées à la contrebande et aux trafics illicites. « …il faut prendre en compte la position géographique de la région de l’Adamaoua. Cette région est le nombril du Cameroun, elle est au Centre du pays. C’est le point de jonction entre le Nord et le Sud, entre l’Est et l’Ouest. Autre chose, l’Adamaoua partage ses frontières avec trois pays. Le Nigéria à l’Ouest, le Tchad et la RCA à l’Est. Quand j’ai dit cela, vous comprenez que à partir de sa simple position géographique, il y a une forte circulation des marchandises licites et des illicites dans l’Adamaoua. Cette activité attire les trafics de toutes sortes », avait analysé Jean Marie TOUKAM, chef du secteur des Douanes de l’Adamaoua Dans une interview accordée en BOUGNA en avril dernier.

« Le secteur, à travers ses unités classiques, à l’instar du groupement des Douanes de l’Adamaoua (qui a des subdivisions, des unités mobiles etc.), en plus de l’action des deux antennes de HALCOMI dans l’Adamaoua (l’une à Ngaoundéré et l’autre à Banyo), fait des efforts pour quadriller la zone. Notre principal poste de contrôle est celui de Tchabal, situé sur l’axe Garoua-Ngaoundéré. Ngaoundéré ayant une forme géographique similaire à un entonnoir, ce poste est stratégique en ce sens que personne ne peut quitter le Nord pour l’Adamaoua sans passer par Tchabal. Pour moi, si tout est bien fait, rien ne doit échapper au contrôle douanier au poste de Tchabal. C’est le point sensible des saisies des marchandises, c’est là où tout se joue », avait-il déclaré.

« Un exemple. En 2021, au poste de contrôle de Selou Semba, dans l’arrondissement de Mbey, à l’entrée de la région, des contrebandiers, à bord des motocyclettes chargées de marchandises, tels une armée, ont fait ce qu’on appelle un franchissement de vive force. Nous avons réussi à capturer quelques-uns, les motocyclettes ont été gardées. A deux heures du matin, ils sont revenus tenter de rentrer en possession de leurs biens. Il a fallu l’intervention du Bataillon d’intervention Rapide (BIR) pour que mes éléments aient la vie sauve ».

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