Le Ministère des Travaux Publics (MINTP) a rendu publique la liste des quatre entreprises retenues pour la reconstruction de l’itinéraire Tchakamari-Dabanga-Kousseri. Une section de la route Mora-Dabanga-Kousséri, longue de 212 km (Nationale N°1).
Ainsi, le groupement Groupe SOMAF/METAG INSAAT TICARETAS s’installe sur la section Tchakamari-Waza, 41 km, pour une enveloppe d’environ 45, 142 milliards de FCFA. Au groupement AA HATLAD Construction NIG Ltd / JFA Construction, le marché de la reconstruction de la section Waza-Ziguague a été attribué. La section longue de 46,5 km devrait coûter un peu plus de 51, 211 milliards de FCFA.
L’entreprise ZHONGLIN International Construction Co. Ltd se chargera de reconstruire la section Ziguague-Kabo 2 (53,4 km) avec la construction d’un nouveau pont (180 ml) sur le Mayo Elbeid à Tildé.
Et les travaux de reconstruction de la section Kabo 2-Kousseri longue de 44,5 km y compris la voie de contournement de Kousseri (7,00 km) seront exécutés par le groupement SOTCOCOG SA / STAPORT SA / SNCE. Coût de l’enveloppe : plus de 50, 553 milliards de FCFA.
Espoirs
« C’est au terme d’un processus rigoureux et minutieux que les marchés des travaux de construction des quatre sections qui constituent l’itinéraire Tchakamari-Dabanga-Kousseri, ot été attribués. Le partenaire technique et financier, Banque Mondiale, a approuvé les propositions d’attribution soumis au terme des analyses des commissions », a expliqué Emmanuel Nganou Djoumessi, Ministre des Travaux Publics.
L’attribution des lots sur cette section névralgique de la Nationale 1 marque un pas décisif dans la volonté de l’Etat de redonner une connectivité routière entre les régions septentrionales et les deux grandes capitales, Yaoundé et Douala. Aujourd’hui totalement délabrée, la section Tchakamari-Dabanga-Kousseri constitue un frein majeur à la libre-circulation des personnes et des biens.
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Au Ministère des Travaux Publics, on espère une suite heureuse de ces travaux souvent soumis à des contraintes énormes, notamment du fait de la crise sécuritaire qui a frappé cette partie du pays pendant des années.
« Le Projet, en plus de la liaison routière, va générer des emplois directs et indirects au bénéfice des populations riveraines, ainsi que la construction de plusieurs infrastructures de base, dont l’aménagement de 200 km de routes communale », anticipe l’ingénieur de l’Etat.
Toutes choses qui donnent de croiser le caractère inclusif du Projet, porté par ailleurs, par les objectifs du Plan de reconstruction de la région de l’Extrême-nord, impulsé par Paul BIYA.
