Les travaux relevant du Projet de Développement des Viles Inclusives et Résilientes (PDVIR) pourraient ne pas démarrer au cours de la période de Juillet-Septembre 2020 comme espéré. En raison de l’incertitude dans le processus d’indemnisation des populations affectées par le projet.
Célestine Ketcha COURTES, la ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU), n’a pas caché ses réserves ce 10 juillet, au cours des travaux du 1er Comité de Pilotage du PDVIR.
Surtout que selon les projections, le projet devrait s’exécuter dans 7 villes (Batouri, Douala, Kousséri, Kumba, Maroua, Ngaoundéré et Yaoundé), et toucher plusieurs dizaines de milliers de familles.
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Au-delà des indemnisations, certaines avancées sont à relever. C’est le cas notamment du Programme de Travail du Budget Annuel (PTBA) 2020 de ce projet qui a été examiné et validé à l’unanimité. Il s’agit d’un document qui retrace l’ensemble des réalisations envisagées au cours de cet exercice budgétaire.
Le MINHDU tente actuellement d’avancer sur les étapes clés de l’exercice budgétaire 2020. Notamment « le recrutement des entreprises et bureaux d’études en charge de la réalisation et du contrôle de la voirie urbaine structurante dans les villes de Batouri, Douala, Ngaoundéré et Douala », a notamment appris bougna.net.
En mars 2019, le PDVIR a obtenu un financement d’environ 93,6 milliards FCFA. L’accord de crédit avait été signé entre Célestine Ketcha COURTES et Elisabeth Huybens, ex-Directrice des opérations de la Banque Mondiale au Cameroun.
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7 villes bénéficiaires sont bénéficiaires du projet. Il s’agit de Batouri (dans la Région de l’Est) ; Douala (Communes d’Arrondissement de Douala 3ème et 5ème), dans la Région du Littoral ; Kousséri, dans la Région de l’Extrême-Nord ; Kumba (Commune d’Arrondissement de Kumba 2ème) dans la Région du Sud-Ouest ; Maroua (Commune d’Arrondissement de Maroua 1er), pour ne citer que ces villes-là.
Le PDVIR comprend 4 composantes. Les deux premières portent sur le renforcement des capacités de gestion urbaine inclusive et résiliente. Et l’amélioration de la connectivité et du cadre de vie dans les villes bénéficiaires ;
Les deux dernières composantes concernent la mise en place d’une contingence d’intervention en situation d’urgence ; et la Gestion, la coordination, le suivi et l’évaluation du Projet.
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Madame la ministre a raison de s’inquiéter. Elle une femme et une mère et Dieu seul sait que l’indemnisation des victimes doit être préalable. Qu’elle soit forte et maintienne sa position.
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