Voie d’accès au site des travaux impraticable surtout en temps de pluie, absence des matériaux dans la zone des travaux, menace sécuritaire des éléments de la secte islamiste Boko Haram dont les coups de feu perturbent la sérénité du personnel sur le chantier…
Tel est le quotidien des ingénieurs de COMAR, l’entreprise en charge des travaux de construction du Pont sur le Mayo-Limani (mission de contrôle assurée par ECTA BTP), dans la région de l’Extrême-Nord.
Malgré ces entraves, l’entreprise progresse. Au 22 août 2021, 50% des travaux sont achevés, pour une consommation des délais de 70%. Une performance fortement saluée par le Ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, dans un contexte sécuritaire complexe.
Concrètement, explique le Ministère des Travaux Publics, « à ce jour, la situation fait état de l’aménagement d’un radier général en béton cyclopéen sur 42.5 mètre linéaire avec aciers d’enracinage, la réalisation de trois travées de tabliers sur les 4 à construire, la pose de 111 prédalles sur 148, 18 poutres préfabriqués sur les 24 attendus, la réalisation de 04 chevêtres sur les 04, réalisation d’une culée, de 3 piles ».
Face aux populations venues s’enquérir de la suite à réserver à la voie d’accès qui sépare Mora de Limani, frontière Nigeria-Cameroun, Emmanuel Nganou Djoumessi a annoncé son bitumage.
Bon à savoir, sur le Pont sur le Mayo-Limani, COMAR réalise les travaux de réhabilitation en urgence. Une fois achevé, cet ouvrage d’art définitif sera long de 120 mètres linéaires.
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