Un parc solaire d’1 Mégawatt pour l’éclairage de l’aéroport de Douala dès novembre prochain

Aéroports du Cameroun (ADC) va construire d’ici novembre un parc d’énergie renouvelable d’1 Mégawatt dans la ville de Douala pour l’éclairage de l’Aéroport international de Douala. Cette infrastructure qui sera construite sur une superficie de 13 000 m2 va permettre à la place aéroportuaire nationale de basculer dans le solaire. L’énergie ainsi produite servira à l’alimentation des passerelles télescopiques (passerelles aéroportuaires ou passerelles d’embarquement) de l’aéroport.

Selon LQE qui révèle cette information, le projet sera financé par l’Union européenne. Pour l’instant, ajoute le journal, l’Ue n’a donné aucune information ni sur le coût de cet investissement, ni sur le chronogramme de réalisation du projet, encore moins sur l’accompagnement financier qu’elle compte apporter aux ADC.

Les seules informations révélées par l’organisme européen, c’est le nom de l’entreprise qui sera chargée de réaliser ledit projet  et la date d’octobre 2018, comme délai de livraison. Il s’agit du français Sagemcom, un groupe français, leader européen sur le marché des terminaux communicants à haute valeur ajoutée (décodeurs, box Internet, compteurs électriques,…), qui opère sur trois marchés majeurs : le broadband, la smart city et l’internet des objets.

Le Cameroun fait partie des quatre pays bénéficiaires de la phase pilote de programme lancé par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). En plus de l’aéroport international de Douala, les aéroports de Kingston (Jamïque), Mombassa (Kenya) et Port-d’Espagne (Trinidad et Tobago) recevront ces équipements.

Ce choix survient quelques mois après le relèvement de la note du Cameroun au niveau de l’instance mondiale de l’aviation. En effet, à l’issue d’un audit mené au Cameroun en avril 2018, l’OACI a relevé le niveau de conformité des aéroports internationaux du Cameroun à ses normes. Ce niveau est passé à 70,96% en 2018, contre un peu plus de 50% en 2015.

De même, le niveau de mise en œuvre effective d’un système de supervision de la sûreté de l’aviation par l’autorité de l’aéronautique civile (CCAA) est quitté de 52,15% en 2015 à 68,85%. Ce qui représente une amélioration de 16,70% par rapport au précédent audit.