Après la polémique soulevée sur les réseaux sociaux autour du financement du projet de sécurisation du Port autonome de Douala-Bonabéri, le Top management apporte sa version des faits. Dans un document parvenu à notre rédaction, l’administration portuaire explique que le projet, au-delà du simple gardiennage, englobe des travaux de sécurisation.
Notamment la construction d’une clôture périmétrique de plus de 20 kilomètres, éclairée et protégée par vidéosurveillance, la construction des accès, avec guérites (surveillés par des équipements ultra modernes) ; la construction des ponts bascules statiques et dynamiques en ligne qui serviront à la pesée systématique des véhicules lourds et conteneurisés.
Et enfin, explique le Port autonome de Douala (PAD), le projet de sécurisation intègre la construction des portes avec tourniquets pour l’accès des piétons après reconnaissance biométrique ou par un badge permettront de mieux filtrer les entrées.
Une zone d’ombre reste cependant, au niveau du coût de ces investissements. Notamment les 25 milliards de FCFA qui seront déboursés pour financer ce projet dans les deux grandes places portuaires du pays. Le PAD ne confirme, ni n’infirme le montant évoqué sur les réseaux sociaux. Il ne donne pas non plus d’informations détaillées sur la part qui revient au gardiennage, et celle qui sera destinée aux travaux de sécurisation proprement dits.
Seule information obtenue par bougna.net, l’importance du projet qui, d’après l’entreprise dirigée par Cyrus Ngo’o, va permettre d’« arrimer son port aux standards internationaux reconnus dans le secteur portuaire. Et ainsi, de jouer véritablement son rôle de frontière maritime et de zone à circulation règlementée ».
Car en plus des travaux de construction cités plus haut, le Port de Douala-Bonabéri va accueillir un scanner mobile pour le check in des conteneurs et marchandises. Le dispositif automatique de sécurité du Port de Douala-Bonabéri sera complété par « un corps de sécurité et de sûreté portuaire formé et professionnel », explique le PAD.
Pour rappel, c’est une information publiée par le journaliste et lanceur d’alertes Boris BERTOLD sur sa page Facebook qui suscite la réaction du Port autonome de Douala-Bonabéri. Le journaliste qui parle de scandale financier, accuse le Secrétaire général à la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, d’en être le moteur.
Sur sa page, le journaliste affirme que le contrat signé en 2014 avec les sociétés G4 forces security et Africa Omnibuisess est arrivé à expiration en 2018. Il prévoyait le versement par le PAD, d’une enveloppe d’1 milliard pour la sécurité des installations du port pendant une période de deux ans.
Dans un document portant l’en-tête de la Présidence de la République, mais n’ayant ni signature ni cachet, le journaliste justifie pourquoi selon lui, le SgPr veut désormais confier le projet à la société PORSET, non lus pour 1 milliards, mais pour 25 milliards de FCFA.
Une fois de plus, l’institution chargée de la gestion du Port de Douala-Bonabéri ne confirme, ni n’infirme cette information. Mais reconnaît avoir confié les travaux à la société dénommée PORTSEC, et non à PORTSET, comme l’affirme le journaliste Boris BERTOLD.
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