Pour fluidifier le trafic sur ses corridors, le MINTP annonce le démantèlement de toutes les stations de pesage à l’essieu mobile

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Station de pesage routier. Crédit Photo: xalimasn.com

Il n’y aura plus d’opération de pesage à l’essieu mobile sur les corridors camerounais. L’annonce a été faite par Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre des Travaux publics (MINTP). Au cours d’une audience accordée à une délégation de la plateforme de transporteurs routiers.

Ce démantèlement des appareils de pesage mobile vient répondre à la demande des syndicats des transporteurs qui disent observer des différences de poids entre les pèse essieux mobiles et les poste de pesage fixe.

« Par exemple, pour partir de Yaoundé à Douala, nous sommes au moins à quatre points de pesage. Sur la route de l’Ouest, c’est pareil. Le plus souvent, quand vous pesez par exemple à Mbankomo, vous faites la pesée. Puis lorsque vous arrivez à Edéa, ce n’est plus le même poids », a rapporté Sime Pierre, le Président du Syndicat national des transporteurs routiers du Cameroun.

Selon les syndicats membres de la plateforme, ces différences de poids permettent aux chefs de poste de pesage d’installer un réseau de corruption. « Les chefs de stations de pesage sont les seuls à pouvoir indiquer le poids. Les écrans de visualisation, qui servent de dispositifs de vérification étant très souvent en panne. Ils sont livres de dire le camion a dépassé, il faut payer 60 000, ou il faut payer 100 000 », a ajouté El Hadj Oumarou, Coordonnateur Général du Bureau de Gestion du Fret Terrestre (BGFT), et membre de la plateforme des syndicats.

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Cette levée des opérations de pesage mobile n’est cependant pas définitive. Selon Emmanuel Nganou Djoumessi, un audit sera lancé pour évaluer l’efficacité de ces dispositifs. D’autres mesures seront prises en accord avec le ministère du Commerce pour recadrer leur déploiement, a ajouté le ministre.

Cette mesure est un pas vers l’assainissement des points de contrôle sur les corridors camerounais. Selon le ministère des Transports, on dénombre plus de 160 postes de contrôle sur les corridors camerounais.

 

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