Accidents de la circulation : Le ministre des Transports durcit le ton envers les transporteurs interurbains

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Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe Accidents de la circulation. Crédit Photo: bougna.net

La récréation est terminée. C’est ce qu’est clairement venu dire Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, le ministre des Transports (MINT), aux promoteurs des compagnies de transport routier interurbain. Au cours d’une réunion de concertation tenue ce mardi à Yaoundé.

Face à la recrudescence des accidents de la route, le ministre passe à la vitesse supérieure, et annonce un train de sanctions radicales. A l’encontre des compagnies, mais aussi à l’encontre des conducteurs indélicats.

Conducteurs

Il s’agit du retrait du permis de conduire pour les conducteurs impliqués dans des accidents de la circulation. Le retrait de permis des conducteurs récidivistes, surpris en excès de vitesse sur les axes routiers.

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« Nous avons constaté que certains usagers de la route ont intégré le paiement des amendes. Lorsqu’ils prennent la route, ils savent que s’ils sont flashés, ils paiement les amendes et continuent. Cette fois-ci, vous payez l’amende, et le permis de conduire est suspendu. La prochaine fois qu’on vous flashe avec la suspension, ce permis de conduire est purement et simplement retiré », a-t-il notamment déclaré.

Compagnies de transport

Pour ce qui est des transporteurs, les sanctions sont encore plus rigoureuses. Elles concernent les agences de voyages qui exercent leurs activités en dehors des points de chargement et sans autorisations préalables ; les agences qui opèrent avec des vignettes de visite technique automobile en inadéquation avec l’état technique des véhicules et parfois non reconnus, des centres de visite technique émetteurs.

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Mais aussi celles qui fonctionnent sans salle de repos chauffeur, ou qui ne respectent pas les plannings de repos des conducteurs. Car, considère-t-on au MinT, un conducteur de travail qui dort cinq heures par jour court le risque de dormir au volant. Il est donc considéré comme un conducteur en état d’ivresse.

« Le signal fort a été donné aux compagnies de transport interurbain que si elles ne veulent pas se retrouver avec des véhicules sans conducteurs, il faut qu’elles amènent ceux-ci à être des conducteurs responsables. Mais il faut aussi qu’elles les encadrent en leur offrant des conditions de travail agréables », a-t-il ajouté.

 

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