Ce n’est pas une révolution qui s’opère sur le chantier de réhabilitation de la route Kalong-Ntonga (67 km). Mais une évolution dans la façon de réhabiliter les infrastructures dont la structure de la chaussée présente un certain niveau de dégradation.
L’entreprise SINOHYDRO CORPORATION LIMITED, en charge des travaux, expérimente une nouvelle technique éco-responsable. Il s’agit de casser le bitume qui était déjà dégradé (Photo) et l’utiliser en couche de base. Bien évidemment, après l’avoir consolidé avec du ciment.
Selon un ingénieur au Ministère des Travaux Publics (MINTP), « Il s’agit d’une option technique qui permet d’augmenter la portance de la couche de fondation mais aussi économique car le matériau recyclé est constitué en grande partie des couches existantes qui étaient déjà dégradées au moment où le projet commençait ».
Par rapport aux 25% d’exécution enregistrés un an plus tôt, les travaux progressent, et seront livrés cette année. Mais avec un retard. Pour rappel, l’Ordre de service de démarrage a été délivré le 04 décembre 2017. Pour une durée des travaux fixée à 24 mois.
Lorsqu’elle sera livrée, la route Kalong-Ntonga, large de 10 mètres (la couche de roulement a 7 m), aura une vitesse de référence de 80 km/h en rase campagne, et 40 km/h en agglomération. Elle aura coûté un peu plus de 31,729 milliards de FCFA. Un financement supporté à 95% par la Banque Africaine de Développement (BAD). Et à hauteur de 5% par l’Etat du Cameroun.
