La Direction Générale des Douanes (DGD) a ouvert ce jour, le Forum sur la surveillance douanière. Une assise qui devrait permettre à l’administration dirigée par FONGOD Edwin NUVAGA de se réinventer face aux nouvelles formes de trafic et aux nouvelles contraintes sécuritaires.
Devant un parterre de commandants de la Douane, et d’autres collaborateurs en charge de la lutte contre le Commerce illicite, FONGOD Edwin NUVAGA, n’est pas passé par quatre chemins pour lancer la sonnette d’alarme.
Le Forum
La Direction Générale des Douanes, malgré la mise en place d’une bagatelle d’outils stratégiques destinés à faire face au trafics illicites, peine à atteindre les résultats escomptés.
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« L’action de la surveillance douanière sur la sphère opérationnelle n’est quasiment portée et mise en lumière ces dernières années que par les exploits singuliers de la mission spéciale de lutte contre le commerce illicite baptisée « HALCOMI » ; traduisant ainsi notre échec dans un contexte sécuritaire pourtant particulier », a-t-il par exemple déploré.
Pourtant, sur le plan sécuritaire, l’environnement se caractérise par une instabilité accrue due à l’apparition de nouvelles formes de menaces. L’observation géopolitique régionale et sous-régionale donne à constater une recrudescence des menaces aux frontières terrestres, maritimes et aériennes.
Les nouvelles formes
« Aux frontières terrestres et maritimes de notre pays, l’on note une dégradation progressive de la situation sécuritaire. Sur le front ouest, sont venues se greffer les revendications sécessionnistes ; sur le front oriental, un foyer d’insécurité a fait son apparition sous la houlette des rebelles venus de la Centrafrique ; sur le front Nord, limitrophe avec le Nigéria et le Tchad, nous assistons encore à des attentats plus ou moins sporadiques du groupe terroriste Boko Haram », analyse le Professeur Vincent TOUNDA EBODE.
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Mais il n’y a pas que le contexte sécuritaire. A l’intérieur du pays, le trafic des espèces et essences protégées, le trafic d’armes, le trafic de médicaments, le trafic de minerais, le trafic d’organes, pour ne citer que ceux-là.
Les travaux de deux jours devraient aboutir à une refondation sur quatre axes. Le maillage complet du territoire pour une meilleure protection de la société et de l’environnement contre les trafics illicites transfrontaliers. La dynamisation de la fonction de surveillance et de protection de l’espace économique national.
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Le troisième axe de la refondation porte sur l’intensification de l’occupation du terrain par la mission HALCOMI pour mettre un terme aux importations de marchandises contrefaites ou introduites au Cameroun par la contrebande.
Enfin, le dernier axe devrait avoir trait à l’appel au Groupement Spécial d’intervention Douanière (GSID) à redoubler de vigilance à procéder, sans faiblir, à la saisie systématique des marchandises introduites frauduleusement sur le territoire national, et en particulier, les médicaments illicites qui nuisent gravement à la santé des populations.
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