MINFI et MINEPAT explorent les pistes d’amélioration des performances financières et économiques du Port Autonome de Kribi

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Equipes du Minepat et du Minfi en mission au Port Autonome de Kribi

« Mutualiser les informations du Port Autonome de Kribi afin de trouver des solutions qui lui permettront d’être compétitive et de contribuer de manière plus importante au financement du budget de l’Etat ».

Telles sont, selon Martial Valery ZANG, Président de la Commission Technique de Réhabilitation des Entreprises Publiques, Chef de mission du MINFI, les objectifs d’une mission que viennent de tenir le Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT) et le Ministère des Finances.

Certes, depuis sa mise en exploitation, le Port Autonome de Kribi affiche un bilan « satisfaisant ». En deux ans, le nombre d’escales a augmenté de 12%. Les recettes versées dans les caisses du Trésor Public ont progressé d’environ 33,3%.

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Et le nombre d’entreprises installées dans la zone logistique et industrielle ne cesse d’augmenter. A ce jour des géants comme Tractafric, Atlantic Cocoa Corporation, Kribi Inland Service (KIS), ou encore SICAMEC ont déjà engagé des travaux de construction de leurs usines. Certains travaux « affichent même des taux de réalisation de plus de 90% », précise le Port Autonome de Kribi.

Mais l’institution portuaire dirigée par Patrice MELOM reste en deçà de son potentiel. Le taux d’occupation de la zone logistique et industrielle est de 30% seulement.

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« Vu que les travaux envisagés requièrent la mobilisation d’importantes ressources, il est plus qu’urgent que des mesures additionnelles soient envisagées en vue d’accompagner cet important projet car le PAK ne peut à lui seul supporter la charge inhérente aux aménagements », explique Roger BAFAKAN, Conseiller Technique et Chef de la délégation du MINEPAT.

« Au cas contraire, cela constituerait des coûts contreproductifs à l’attractivité et la compétitivité de cette zone. Zone qui est de notre point de vue, indispensable à la compétitivité même de la place portuaire de Kribi », conclut-il.

 

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