Mohammed Coulibaly (BAD) : Pourquoi la Cellule des projets à financements conjoints doit être réformée

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Mohammed Coulibaly BAD

Ce 14 septembre, s’est tenue au Ministère des Travaux Publics une réunion relative à l’audit organisationnel et des compétences de la Cellule des Projets routiers à financements conjoints. A cette séance de travail, prenaient part le Ministre des Travaux Publics des hauts responsables des bailleurs de fonds et partenaires au développement, conduits par Mohammed COULIBLY de la Banque Africaine de Développement (BAD). Dans cette interview, il revient sur les points qui ont retenu leur attention.

Vous venez de tenir une réunion avec le ministre des Travaux publics, au cours de laquelle vous avez abordé la nécessité de procéder à une réforme de la Cellule des projets à financements conjoints. Pourquoi ?

Nous, partenaires de la Communauté des partenaires au développement qui interviennent dans le financement du secteur routier au Cameroun, sommes venus voir le Ministre pour faire le point de la coopération. Nous avons profité de cette discussion pour aborder un certain nombre de points de réforme déjà prévus. Notamment au niveau de la Cellule des projets routiers. Il y a d’autres questions que nous avons abordées, qui concernent la vie de la plateforme de coordination des partenaires au développement.

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Nous avons trouvé une oreille attentive, un ministre au fait de ces dossiers, qui nous a rassurés quant à sa disponibilité à accompagner ces partenaires au développement dans notre mission ici au Cameroun.

Au niveau de la Cellule, vous le savez, c’est un outil qui a été mis  en place pour conduire les projets qui sont portés par le gouvernement, et que les partenaires accompagnent. Cette cellule a pris de l’envergure. Le volume des financements est conséquent. La gouvernance de cette cellule fait l’objet d’un suivi régulier. C’est de tous ces aspects que nous avons parlé.

Sur les ressources humaines, vous avez souhaité qu’on puisse garder les compétences disponibles, et les autres compétences locales. Pourquoi et comment ?

Les partenaires emboîtent le pas au gouvernement. Nous intervenons sur la base des structures nationales. Nous partons de ce qui existe, pour essayer de renforcer. La cellule est dotée de certaines compétences. Il y a, à travers l’audit des compétences réalisé il y a un certain nombre d‘années, a permis de déceler un certain nombre de positions. Notamment le poste de coordonnateur de la cellule qui aujourd’hui, est vacant, mais qui est géré à titre intérimaire. Nous avons abordé ce point, et le ministre nous a rassurés que le recrutement de ce chef de cellule se fera dans les plus brefs délais.

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Nous avons aussi insisté sur le fait que la cellule puisse donner la chance à tous ces jeunes qu’elle continue à former. Il s’agit d’ingénieurs, des jeunes spécialistes en passation de marchés, dans toutes les fonctions qui contribuent à la mise en œuvre des projets au niveau de la cellule. Le ministre s’est naturellement montré ouvert pour offrir plus de possibilités à ces jeunes-là, surtout les plus méritants. Ceux qui sont venus, qui ont appris avec beaucoup d’humilité, et qui sont capables aujourd’hui de soutenir les travaux qui sont au niveau de la cellule.

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