Un nouvel épisode vient de s’ouvrir dans l’affaire de la gestion des actifs résiduels des ex-sociétés d’Etat (ONCPB, ONPC et RNCF). En effet, dans une correspondance datée de ce 11 novembre, le Ministre des Finances, Louis Paul Motaze, confie le dossier à la Société de Recouvrement des Créances (SRC).
« J’ai l’honneur de vous transmettre ci-joint, la Décision donnant mandat à l’organisme dont vous avez la charge, pour assurer la continuité des opérations de gestion et de sauvegarde des actifs résiduels des ex-ONCPB, ONCP, et RNCF », écrit Louis Paul MOTAZE à la Directrice Générale de la Société de Recouvrement des Créances.
Cette sortie du MINFI survient six jours seulement après « la suspension de signature et de toute prise d’actes dans le cadre de la gestion des actifs résiduels des ex-ONCPB, ONPC, et Regifercam » du Cabinet Conseil ATOU.
Dans sa décision, Mba Acha Rose FOMUNDAM, la ministre déléguée à la Présidence de la République chargée du Contrôle supérieur de l’Etat (CONSUPE), expliquait alors avoir respecté les conclusions des « Brigades de contrôle (qui Ndlr.) ont constaté les faits potentiellement constitutifs d’irrégularités de nature à porter un préjudice grave et irréversible à la puissance publique ».
Des sources généralement bien introduites font savoir que ce nouvel épisode n’est pas le dernier dans ce qu’on doit désormais considérer comme « l’affaire ATOU ». Selon ces sources, le Président de la République aurait demandé au Secrétaire Général à la Présidence de la République de « mettre fin » aux activités du cabinet conseil ATOU. Une information que nous n’avons pas pu confirmer.
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