Un mois, presque jours pour jours après leur suspension de toute activité de transports (c’était le 10 juillet dernier), les opérateurs de transport routier interurbain Elegance du Noun, Butrans Voyages, et Super Grand Mifi Plus Voyages sont autorisés à reprendre leurs activités respectives.
C’est en tout cas la teneur d’un communiqué de presse signé par Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe ce jeudi, 07 août 2018. Selon le ministre des Transports, « les trois opérateurs de transport routier interurbain ont procédé la régularisation de leur situation administrative respective ».
La situation des opérateurs de transport routier interurbain Charité Voyages, Alliance Voyages et Fako Travelers (trois autres agences suspendues par le Mint dans sa note du 10 juillet) reste inchangée. Elles « n’ont pas cru devoir se conformer à la réglementation en vigueur, (et Ndlr.) demeurent suspendues de toute activité de transport interurbain », écrit Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe.
C’est à l’issue d’un audit réalisé par le ministère des Transports en août 2017 auprès des agences de transport interurbain que la suspension du 10 juillet a été prononcée. De cet audit, déposé sur la table d’Edgard Alain Mebe Ngo’o, à l’époque ministre des Transports, il ressortait que 32 opérateurs de transport routier interurbain exerçaient leurs activités sans autorisation.
Avant de prendre sa décision, l’ex-Mint avait donné un délai d’un mois auxdits opérateurs exerçant dans l’illégalité pour régulariser leur situation. Un délai qui n’a pas été respecté par tous les opérateurs. Sur les 32 agences incriminées dans l’audit, seules 26 avaient fait une mise à jour de leur situation administrative.
Lorsqu’il arrive au ministère des Transports en février 2018, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe trouve le dossier sur son bureau. Mais souhaite donner plus de temps aux opérateurs encore hésitants de se mettre en règle. Ce n’est que quatre mois après son arrivée qu’il passera à la sanction.
